Le Championnat arabe des clubs de handball (seniors), prévu en octobre prochain à Oran et Arzew, vise à battre le record en matière du nombre des formations participantes détenu jusque-là par Marrakech en 2014, a indiqué le président de l'ES Arzew, club organisateur. «Je suis en contact régulier avec les responsables de plusieurs clubs arabes, et je dois dire qu'ils sont nombreux à manifester leur désir de prendre part au prochain Championnat arabe», a déclaré Amine Benmoussa à l'APS, en marge de la visite d'inspection effectuée par une délégation de la fédération algérienne de la discipline, en cette fin de semaine, sur les lieux de la compétition. «Les parties intervenantes dans l'organisation du championnat arabe des clubs nourrissent l'espoir de battre le record en matière des clubs participants à cette épreuve que détient l'édition de Marrakech (Maroc) depuis 2014, et qui a vu la présence de pas moins de 14 formations», a-t-il précisé. Le même responsable s'est montré, en outre, «optimiste» sur les capacités du prochain tournoi arabe de se mettre en valeur, aidé dans cela par «l'intérêt particulier accordé par les pouvoirs publics à cette compétition». «Le fait que ce championnat soit classé comme un évènement expérimental en prévision des Jeux méditerranéens (JM) programmés à Oran en 2022, est un autre gage de réussite de la compétition», s'est encore réjoui le patron de la formation de la ville pétrochimique. Assurant que les 12 commissions du comité d'organisation des JM seront mobilisées pour l'occasion, le président de l'ESA a fixé le dernier carré comme objectif à atteindre par son équipe dans cette épreuve. Pour ce faire, il compte renforcer les rangs de son effectif par des «joueurs de valeur», sachant que l'ESA devra cravacher dur pour se maintenir dans la division d'Excellence lors de la reprise, dans les prochaines semaines, de l'exercice 2019-2020, interrompu en mars 2020 à cause de la crise de la pandémie de Covid-19. Le Palais des sports Hammou-Boutlélis et la salle omnisports d'Arzew ont été retenus pour accueillir les matchs officiels du Championnat arabe, alors que les salles des communes de Gdyel et Bir-el-Djir (Oran) seront utilisées comme sites d'entraînement, rappelle-t-on. Président de la JSE Skikda Aliout Yassine, candidat à la présidence de la FAHB A quelques jours de l'assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de handball (FAHB), prévue le 2 avril, suivie de l'assemblée élective le 15 du même mois, pour le renouvellement de l'instance fédérale, Aliout Yassine, président de la JSE Skikda, annonce sa candidature pour le poste de président de la FAHB. Aliout, qui a déjà entamé sa campagne électorale, avec une première tournée dans certaines régions du pays, appelle les membres de l'AG de la FAHB à opter pour un changement, en présentant son programme et son plan d'action. «Je tiens à remercier vivement tous ceux qui m'ont accueilli lors de la première étape de mon périple dans le cadre de ma candidature à la présidence de la FAHB. J'ai promis d'aller sillonner les 8 régions de l'Algérie afin de promouvoir mon plan d'action de relance de la petite balle. À mi-chemin, j'ai eu le plaisir de rendre visite à quatre régions, à savoir, Alger, Blida, Saïda et Oran. J'ai eu aussi à rencontrer beaucoup de présidents de clubs, de ligues de wilaya et enfin des personnalités du handball en particulier et du sport en général», a-t-il détaillé dans sa lettre de remerciements publiée sur les réseaux sociaux. Le candidat au poste de président de la FAHB, qui devra concurrencer Habib Labane, actuel président, promet «d'aller voir tout le monde, ceux qui adhèrent à mon projet, ceux qui sont pour mes concurrents et ceux qui hésitent à se prononcer. Je respecterais tous les avis et je voudrais que ce conclave soit le plus fair-play possible où seuls les programmes seront débattus. Dieu merci, cela a été le cas pour cette première étape, en espérant que ça soit de même pour la suite». En attendant la 2e étape de son périple, Aliout Yassine explique sa vision pour l'avenir de la petite balle algérienne en affirmant qu'elle renaîtra «grâce et surtout à cette frange de notre pays qui travaille dans le silence, parfois avec peu de moyens, mais avec un cœur et une passion infaillibles». A. A.