Le secteur de la formation professionnel, par l'intégration de nouvelles spécialités et prochainement du diplôme du bac professionnel, constituera une « perche » tendue aux nombreux jeunes en décrochage scolaire notamment. « Le bac professionnel, un projet en préparation et en étude, est un projet de société que l'on voudrait réussir», a indiqué Houyam Benfriha, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - Le Centre national des examens et des concours de la formation professionnelle (CNECFP) sera « opérationnel avant septembre 2021 », a affirmé Houyam Benfriha, hier lundi, sur les ondes de la Radio nationale. Le centre en question aura la vocation d'«élaborer les sujets et préparer techniquement les examens », et « permettra l'uniformisation des examens sur tout le territoire national. Il aura le même mode de fonctionnement que l'Office national des examens et concours de l'éducation nationale », a ajouté la ministre, qui note, par ailleurs, que le projet en question suscite « un intérêt certain » dans le secteur, étant donné que celui-ci sera d'un grand apport pour « la formation professionnelle, d'autant que le secteur se prépare à lancer le baccalauréat professionnel ». Par ailleurs, Houyam Benfriha a fait part de l'intégration de nouvelles spécialités se rapportant notamment au secteur de la pêche, de l'art, et de l'environnement, en prévision de la rentrée de la deuxième session prévue pour le 28 du mois en cours. À l'occasion, une convention-cadre est signée entre le secteur de la formation professionnelle et les départements concernés. La diversification de l'offre de formation vise à assurer une main-d'œuvre qualifiée et spécialisée. L'opération s'inscrit dans le cadre d'une action conjuguée entre les ministères concernés, où les établissements de formation professionnelle assurent le volet théorique, tandis que le côté pratique sera pris en charge par le département concerné par la formation en question. Quatre spécialités ont trait aux métiers du cinéma et des arts, fortement sollicités ces dernières années, et dont le savoir-faire manque cruellement. Il s'agit des spécialités : make-up artistes, projectionniste, technicien de scène et créateur de mode. Cinq wilayas pilotes ont été retenues pour mener à terme ces spécialités : Alger, Constantine, Tlemcen, Béchar et Ghardaïa. Le secteur de la pêche, quant à lui, totalise « pas moins de 29 spécialités intégrées, dont essentiellement celles liées à la construction et la réparation navales, a déclaré en outre la ministre. Sur un autre registre, Mme Benfriha a annoncé la création d'un « certificat spécial en passation de marchés », en coordination avec le ministère délégué aux Petites et Moyennes entreprises. La ministre a révélé l'existence de formation se rapportant aux industries manufacturières, liée à la conservation et au transfert des fruits et légumes de saison, avec ses divers procédés. Ils sont pas moins de 334 000 nouveaux inscrits à la 2e session de formation professionnelle dont la rentrée est fixée au 28 du mois en cours. A. K.