La culture, pour le Premier ministre Abdelaziz Djerad, est un secteur générateur de richesses et d'emplois. Insistant sur la promotion de la production intellectuelle, culturelle et artistique, il affiche la prédisposition de l'Etat pour soutenir l'investissement privé dans le domaine culturel. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les réformes engagées par l'Algérie pour aller vers une économie diversifiée n'excluent aucun secteur d'activité. Une démarche qui inclut, selon le Premier ministre, tous les investissements qui pourraient contribuer à la croissance de la production et de la richesse et à la création d'emplois, y compris dans le secteur de la culture. Selon lui, l'Etat ambitionne justement de tirer profit de l'économie culturelle qui génère d'importants revenus et assure des millions de postes d'emploi. Il insiste, à cet effet, sur la promotion de la production intellectuelle, culturelle et artistique, et son impact sur la croissance. «Depuis le début, le gouvernement a œuvré pour soutenir et encourager les produits des industries cinématographique et culturelle, encourager les compétences nationales dans ces domaines, ainsi que la mise en place de structures de base pour l'industrie cinématographique», affirmait Abdelaziz Djerad, hier, au Forum de l'économie culturelle tenu au Centre international de conférences (CIC), à Alger. Il souligne, d'ailleurs, la prédisposition de l'Etat pour le soutien de l'investissement privé dans le domaine de la culture, notamment la production cinématographique. Le Premier ministre rappelle, ainsi, l'engagement des pouvoirs publics pour le soutien et l'accompagnement de la créativité artistique et des œuvres culturelles en mettant à disposition des espaces dédiés aux artistes et créateurs, l'amélioration du réseau des structures de base (salles de spectacles, théâtres, cinémas, musées) et de leur rentabilité, et la reconsidération de la profession d'artiste et des travailleurs dans le domaine de la culture. De son côté, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, assure que la culture est riche de ses potentiels et peut créer de la richesse. «La culture est un domaine économique vital qui a besoin d'une nouvelle approche, qui mise sur l'investissement et le partenariat entre le public et le privé, afin de faire de la culture une «préoccupation collective et sociale», dit-elle. Placé sous le thème «La culture, investissement économique et sociétal», le 1er Forum de l'économie culturelle est pour la ministre du secteur, un pari pour développer les formes et les raisons de la contribution de la culture à l'économie nationale. «Nous visons à rapprocher la vision économique-culturelle des différents acteurs du monde de l'économie, des services et des affaires pour proposer de vrais projets dans le domaine de la culture», ajoute-t-elle. Ry. N.