Le nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF) Charafeddine Amara, a indiqué mercredi que l'Algérie tentera de «faire bonne figure et aller le plus loin possible» lors de la Coupe arabe des Nations de la Fifa, prévue au Qatar du 1er au 18 décembre prochain au Qatar. «Nous avons hérité d'un groupe compétitif, en présence notamment de l'Egypte, qui n'est plus à présenter. Nous allons participer à cette compétition avec l'intention de faire bonne figure et se donner à fond, d'autant qu'il s'agit du premier rendez-vous majeur depuis mon élection à la tête de la FAF, qui interviendra juste avant la CAN-2021 (reportée à 2022, ndlr) au Cameroun. La FAF mettra tous les moyens pour permettre à notre sélection de se préparer dans d'excellentes conditions et réunir les meilleurs joueurs du moment pour atteindre ses objectifs», a indiqué le patron de la FAF, joint par téléphone par l'APS depuis Doha, où il se trouve à l'occasion du tirage au sort de l'épreuve, effectué mardi soir. Outre l'Egypte, l'Algérie, versée dans le groupe D, rencontrera au premier tour les vainqueurs des matchs Liban-Djibouti et Libye-Soudan. Le tournoi sera disputé en deux étapes avec une compétition préliminaire qui concernera quatorze équipes les moins bien classées sous la forme de sept matchs simples à éliminatoire directe, puis une compétition finale se déroulant sous forme d'une phase de groupes, suivie de quarts de finale, demi-finales et finale. Cette compétition, réservée aux joueurs locaux, devrait enregistrer la présence d'éléments évoluant à l'étranger, en dehors du continent européen, comme l'a si bien indiqué Charafeddine Amara. «Concernant l'effectif qui prendra part à cette épreuve, il sera bien évidemment composé majoritairement de joueurs évoluant en Algérie, mais également de joueurs qui évoluent dans les Championnats du Golfe et même en Tunisie. Les joueurs évoluant en Europe ne seront pas concernés du moment qu'ils seront engagés durant cette période, dans leurs Championnats respectifs», a-t-il ajouté. Avant d'enchaîner dans le même sujet : «L'effectif qui prendra part à ce tournoi sera arrêté après concertation entre le sélectionneur national Djamel Belmadi, et celui de la sélection de l'équipe A', composée de joueurs locaux, Madjid Bougherra». «C'est important pour moi d'être présent à Doha» Aussitôt élu à la tête de la FAF, lors de l'assemblée générale élective (AGE) qui s'est déroulée le 15 avril, Charafeddine Amara n'a pas tardé à entrer dans le vif du sujet, en effectuant le déplacement à Doha en compagnie du secrétaire général de la FAF Mohamed Saâd, pour assister au tirage au sort de la Coupe arabe de la Fifa. «C'était très important pour moi de faire le voyage à Doha pour assister à ce tirage au sort et représenter mon pays, à l'instar des autres représentants des fédérations arabes. Ma présence au Qatar m'a permis de prendre contact avec des présidents de fédérations, une manière de faire dans la diplomatie sportive, qui constitue l'un des piliers de mon programme», a-t-il souligné. Profitant de sa présence au Qatar, le successeur de Kheïreddine Zetchi a eu un programme chargé mardi, puisqu'il a eu à rencontrer le président de la Fédération internationale (Fifa) et celui de la Confédération africaine (CAF). «J'ai rencontré le président de la Fifa Gianni Infantino et celui de la CAF Patrice Motsepe. Il ne faut pas oublier que l'Algérie jouit d'une place importante aussi bien au niveau continental que mondial, d'où l'importance de ces deux rencontres». La rencontre avec Belmadi «au moment opportun» Outre le fait d'assister au tirage au sort de la Coupe arabe de la Fifa, le président de la FAF devrait profiter de sa présence dans la capitale qatarie, pour avoir une discussion avec le sélectionneur national Djamel Belmadi, qui réside depuis plusieurs années à Doha. «Je n'ai pas encore rencontré Djamel Belmadi. Dès notre arrivée à Doha, nous avons été soumis à un confinement dans une sorte de bulle : si on quitte cette bulle, on est interdits d'y retourner, ce qui est un peu délicat. Belmadi se trouve en dehors de cette bulle, ce qui a empêché pour le moment le déroulement de cette rencontre. Mais nous allons attendre le moment opportun pour nous rencontrer et discuter le plus normalement du monde, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, entre un président de la FAF et son sélectionneur, du moment qu'on n'a pas eu l'occasion de se voir auparavant», a-t-il souligné. Par ailleurs, interrogé sur ses premiers jours à la tête de la FAF, lui qui présidait jusque-là aux destinées du CR Belouizdad, Charafeddine Amara a tenu à faire un constat. «Mes premiers pas à la FAF ? Je suis dans l'étape de l'observation, j'ai constaté de bonnes choses et d'autres moins bonnes. En compagnie des membres du Bureau fédéral, nous allons prendre des résolutions et des décisions qui s'imposent dans l'intérêt du football national». Enfin, le premier responsable de l'instance fédérale aura l'occasion de présider vendredi la première réunion du Bureau fédéral de son mandat. «Je vais rentrer au pays vendredi après-midi, et dans la soirée je vais présider la première réunion du Bureau fédéral, avec plusieurs points à l'ordre du jour, dont la répartition des tâches entre les membres du Bureau fédéral. Je suis certain de mener à bien mon programme de réformes. Il est réalisable, d'autant que j'ai accepté de relever le défi dans l'objectif d'apporter un plus au football national qui a besoin d'être relancé sur des bases solides», a-t-il conclu.