En l'emportant hier à Alger contre l'ES Tunis (2-0), en quart de finale aller de la Ligue des champions, le CRB s'est donné une sérieuse option pour marquer de sa présence les demi-finales en juin prochain. Le caractère derby de la rencontre s'est révélé durant une grande partie de cette confrontation. Avec des milieux ultrarenforcés et deux ensembles qui s'appliquaient au maximum. Les premières escarmouches n'interviendront qu'à partir de la demi-heure. Une tentative des Sang et Or sera ainsi repoussée par Belkhiter sur la ligne de but. Puis une réplique immédiate des Rouge et Blanc pas conclue par Koukpo, idéalement servi par Selmi. Ensuite, un centre au cordeau du même Selmi repris victorieusement par Draoui, embusqué au point de penalty (35'). Ce sera tout pour un premier acte équilibré et durant lequel aucune équipe n'avait l'emprise du jeu. Au retour des vestiaires, il était indiscutable de voir les Tunisiens tenter de revenir au score. Et pour ce faire, le coach Moïne Chaâbani se devait de mettre en place un nouveau dispositif et user de nouvelles armes. Ces dernières, comme celles intégrées par Zoran Manojlovic, n'apporteront rien au combat des deux équipes. C'est plutôt Sayoud, l'arme secrète du Chabab, qui donnera plus de consistance au succès des Algériens en ponctuant un service de Draoui (83'). Une victoire qui ouvre grande la porte des demi-finales pour un ensemble belouizdadi qui fait figure désormais de favori. À signaler que la CAF a décidé hier à Kigali (Rwanda) de confier l'organisation de la finale de la LDC 2021 au Maroc, celle de la Coupe de la Confédération a été attribuée au Bénin. L'Algérie abritera, quant à elle, la prochaine CAN des U17. Lancement prochain d'une section de beach-soccer et de futsal C'est l'un des projets de l'actuel président de la FAF, Charafeddine Amara, qui va se concrétiser avec le CR Belouizdad. Le club de Laâqiba va devoir se lancer dans le beach-soccer et le futsal. Le projet est confié à Amine Sebia qui s'occupait auparavant du département de développement avant de se voir limogé à l'instar de Saïd Allik. M. B.