Les études supérieures en sciences et techniques des activités physiques et sportives seront remises à niveau. Leurs programmes de formation seront actualisés et de nouvelles unités pédagogiques introduites. Même les critères d'inscription dans les établissements universitaires pour athlètes d'élite seront réexaminés. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Du changement pour l'enseignement supérieur des sciences et techniques des activités physiques et sportives. Ces spécialités seront réactualisées de bout en bout. «Les programmes de formation des spécialités des sciences et techniques des activités physiques et sportives seront mis à jour, de nouvelles unités pédagogiques seront introduites, et les critères d'inscription dans les établissements universitaires pour athlètes d'élite seront réétudiés», affirme le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, lors d'une rencontre entre les cadres de son département et ceux de la jeunesse et des sports, tenue hier à Alger. Insistant sur le renforcement de la coordination entre l'Ecole nationale supérieure des sciences et technologies du sport, qui est sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports, et les 23 établissements de l'Enseignement supérieur qui dispensent actuellement des licences et masters dans cinq filières, et cinq spécialités en sciences et techniques des activités physiques et sportives, il plaide pour plus de facilités pour l'employabilité des diplômés des deux départements. «Il faut promouvoir et développer l'activité sportive et la compétition en milieu universitaire», dira-il. Abdelbaki Benziane fait d'ailleurs remarquer que le sport universitaire a connu un recul à cause de son délaissement, aussi bien par les étudiants que par les pouvoirs publics, et du manque de moyens matériels et humains destinés à cette activité. Pour lui, la promotion de la pratique sportive en milieu universitaire ne pourra se concrétiser sans le développement des activités sportives dans les établissements de l'enseignement supérieur et les résidences universitaires. Une préoccupation qui s'inscrit dans le cadre des accords conclus entre le ministère de l'Enseignement supérieur et celui de la Jeunesse et des Sports en 2014 et 2018, qui impose, également, un encadrement qualifié et une mise à la disposition des étudiants des moyens et ressources nécessaires. Il rappelle à cet effet, la mise en place d'une commission nationale mixte entre les secteurs de l'enseignement supérieur, de l'éducation nationale, et de la jeunesse et des sports, chargée de préparer un plan national pour la relance du sport scolaire et universitaire. Il cite ainsi l'élaboration du statut de l'étudiant sportif , ainsi que du fichier national des étudiants sportifs de haut niveau et des sportifs d'élite, et leur répartition sur les établissements universitaires. De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, estime que le milieu universitaire constitue un «réservoir» de jeunes talents sportifs, qui garantissent la pérennité et le renouveau du sport d'élite. «Nous avons fait de la promotion du sport scolaire et universitaire une priorité absolue dans le secteur de la jeunesse et des sports. Nous n'avons pas hésité à installer un comité ministériel mixte en mai 2020 , qui a abouti à l'adoption d'un plan national de relance du sport scolaire et universitaire», note-t-il. Sid Ali Khaldi a également évoqué la relance des Jeux universitaires à travers l'organisation des étapes locales et régionales des compétitions dans 14 disciplines, financés à hauteur de 50 millions de dinars par son ministère. «Les étapes finales de ces Jeux se tiendront le 5 juillet 2021, à l'occasion de la Fête de l'indépendance, et verront la participation d'environ 2 500 étudiants», fait-il savoir. Ry. N.