Après les élèves du primaire, c'est au tour de ceux du cycle moyen d'être examinés. Demain mardi, débuteront en effet les épreuves de l'examen de fin de cycle moyen. Elles dureront trois jours et seront organisées selon le même protocole sanitaire arrêté pour l'examen de fin de cycle primaire. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Plus qu'une journée avant le coup d'envoi des épreuves du brevet d'enseignement moyen (BEM). Pas moins de 641 187 candidats dont 625 223 scolarisés et 159 64 libres sont concernés. Trois jours durant, ils seront examinés dans toutes les matières enseignées au cours de l'année, à raison de quatre matières par jour. Pour pouvoir accéder au lycée, les collégiens devront obtenir une moyenne égale ou supérieure à dix sur 20 soit en évaluation continue soit grâce à la moyenne obtenue en additionnant la moyenne obtenue lors du BEM additionnée à celle de la moyenne annuelle. Aucune mesure exceptionnelle n'est prévue pour cette année. Il n'est pas question de revoir à la baisse les moyennes d'admission comme cela avait été le cas lors de l'année scolaire précédente en raison de la pandémie de coronavirus qui avait mis fin à la scolarité des élèves au mois de mars. Le virus circulant toujours, c'est selon un protocole sanitaire ficelé en collaboration avec le Comité scientifique de suivi de la pandémie que les examens auront lieu. C'est ainsi que le nombre de candidats par salle d'examen a été réduit à 20 avec une disposition des tables respectant le principe de distanciation physique. Du gel hydroalcoolique sera mis à la disposition des collégiens et des encadreurs, alors que dés l'entrée des centres, la température de tous sera prise. Il est prévu à l'intérieur de chaque centre une salle pouvant accueillir des candidats suspectés d'être porteurs du coronavirus. En plus des mesures purement sanitaires, le ministère de l'Education nationale a mis au point une série de dispositions devant permettre d'éviter toute tentative de triche quelle qu'en soit la nature. Dans les 2 585 centres d'examen mobilisés pour le BEM mais également ceux dédiés à la collecte puis la correction, les chefs de centre sont appelés à placer les sujets puis les copies dans une armoire métallique, laquelle doit être placée dans une salle disposant de caméras de surveillance. Toute personne non munie d'un ordre de mission ne sera pas autorisée à accéder aux centres d'examen. Pour lutter contre les tentatives de fraude, notamment la publication de faux ou véritables sujets sur internet, il a été demandé aux chefs de centre de rappeler aux encadreurs les risques qu'ils encourent si jamais ils cautionnaient la fraude. Autre mesure prise par le ministère de l'Education, les enseignants de la matière ne sont pas autorisés à surveiller le jour où les élèves sont examinés dans ladite matière, tout comme ils ne peuvent surveiller dans des centres où des proches à eux sont inscrits. Les enseignants chargés de la surveillance sont d'ailleurs affectés en dehors de la circonscription où ils enseignent d'habitude. À la fin des épreuves, les copies seront distribuées sur les 18 centres de collecte avant d'être acheminées le 19 juin vers les 87 centres de correction où elles seront corrigées jusqu'au 19 juillet avant l'annonce des résultats vers le 20 juillet prochain. N. I. La Gendarmerie nationale met en place un dispositif sécuritaire spécial La Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial à travers l'ensemble du territoire national pour sécuriser les périmètres des établissements scolaires situés dans son territoire de compétence où se dérouleront, à partir de mardi (15 juin), les épreuves de l'examen du Brevet de l'enseignement moyen (BEM), a indiqué dimanche un communiqué de ce corps de sécurité. « Le Commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial à travers l'ensemble du territoire national pour sécuriser les périmètres de tous les établissements scolaires situés dans son territoire de compétence où se dérouleront, à partir du 15 juin 2021, les épreuves de l'examen du BEM », et ce, à travers « le déploiement de brigades fixes et mobiles et l'intensification des patrouilles de contrôle pour fluidifier la circulation, notamment au niveau des axes menant aux centres d'examen », a précisé la même source. Des brigades de protection des mineurs seront également mobilisées à proximité des centres d'examen pour accompagner et sensibiliser les candidats dans cette conjoncture sanitaire exceptionnelle induite par la pandémie de Covid-19 qui exige l'application du protocole sanitaire mis en place par les pouvoirs publics, a ajouté le communiqué. À cette occasion, le Commandement de la Gendarmerie nationale a adressé ses vœux de succès à tous les candidats, rappelant qu'elle met à leur disposition tous ses moyens de communication (numéro vert 1055, page Facebook « Tariki » et site de pré-plaintes « ppgn.mdn.dz » pour faire un signalement, demander un renseignement ou solliciter de l'assistance. APS