La JS Kabylie, après avoir entamé sa préparation mercredi à Tizi-Ouzou, est depuis hier à Yaoundé, au Cameroun, en prévision de la demi-finale aller de la Coupe de la CAF, prévue demain après-midi. Une confrontation que les hommes de Denis Lavagne espèrent remporter, du moins réussir un match nul, avant le retour au stade du 5-Juillet le 27 du mois. Et avant le vol pour la capitale camerounaise à bord d'un vol spécial, le club kabyle a été bien «bichonné», pour une fois, par les autorités. Après la signature d'un contrat de partenariat avec Mobilis, sous le parrainage du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), et le wali de Tizi-Ouzou qui lui a organisé un dîner mardi soir. Des signes «forts» des autorités qui mettent en avant, enfin, la performance de la JSK, en rappelant qu'elle est le seul représentant du football algérien en compétitions africaines. Mieux vaut tard que jamais, devront se dire les supporters des Canaris. «Enfin une petite reconnaissance des pouvoirs publics envers notre cher club, la JSK, comme le dit si bien l'adage : il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il faut rendre à César ce qui appartient à César», «C'est une bonne chose d'être honoré par la wilaya mais attention, il y a anguille sous roche ! M. Mellal reste debout, tu es le 2e homme kabyle invendable après... vive la JSK», «Bizarre tout ça en 48h ! Signature de contrat de partenariat avec Mobilis, convié par le wali. Il y a des calculs malsains derrière tout ça. C'est trop beau pour être vrai. Ils sont en train de préparer quelque chose», ce sont les quelques commentaires des supporters kabyles. Arrivés dans l'après-midi d'hier à Yaoundé, les camarades de Bensayah, qui après avoir pris leurs quartiers dans l'hôtel réservé, ont effectué un petit galop, histoire de récupérer du voyage après près de cinq heures de vol. «Nous avons effectué une préparation classique pour cette rencontre, avec du travail physique, technique et tactique. Cela fait longtemps qu'on n'a pas eu une bonne semaine de travail. Tout s'est bien passé. Il nous reste deux séances à Yaoundé, pour la récupération et pour apporter les derniers réglages et derniers détails avant le match, a déclaré Denis Lavagne, l'entraîneur de la JSK qui affirme qu'il faut être vigilant. Entre les matchs de poules et ceux de demi-finale, ce n'est jamais pareil. Un match ne ressemble jamais à un autre. Il faut être vigilant, même si on a un petit avantage psychologique sur notre adversaire. Il faut s'attendre à un dur combat.» Pour l'entraîneur des Canaris, jouer à Yaoundé ou à Garoua n'est pas très important. «Le plus important est de savoir ce que nous allons faire sur le terrain. Nous aussi, on va évoluer au stade du 5-Juillet au match retour», dira-t-il en adressant un message aux supporters. «On est sur une bonne dynamique et on fera tout pour arriver en finale. On fera tout notre possible pour les rendre heureux, mais il faut d'abord se qualifier pour la finale.» Accueil chaleureux des supporters à Bordj-el-Kiffan La JS Kabylie, avant son vol pour Yaoundé vendredi dans la journée, a passé la nuit de jeudi à Bordj-el-Kiffan, dans la banlieue est de la capitale, où elle avait l'habitude d'effectuer ses mises au vert. A son arrivée, un groupe de supporters avait accueilli les camarades de Benbot avec des chants et des fumigènes, en exigeant toutefois la Coupe de la CAF. A. A.