Le manque d'oxygène médical ces derniers jours dans les hôpitaux de Blida a poussé le personnel médical de l'hôpital Brahim-Tirichine, ex-Faubourg, à placer les malades atteints du Covid-19 en isolation et dont l'état de santé nécessite une dépendance permanente à l'oxygène, en attendant l'arrivage de ce gaz extrêmement vital. Cette technique qui apporte un flux suffisant d'air aux poumons et que les médecins appellent « proning », a permis d'éviter des décès certains parmi les malades gravement atteints. L'hôpital Brahim-Tirichine consomme en moyenne 700 bouteilles d'oxygène par jour, nous dit-on, mais vu l'ampleur de la demande de ce gaz en raison du nombre toujours croissant des malades à travers le territoire national, son approvisionnement a été revu à la baisse, à telle enseigne que certains patients hospitalisés ramènent, par précaution, leur propre concentrateur d'oxygène en prévision d'une éventuelle rupture de stocks comme ce fut le cas la semaine dernière à l'hôpital Frantz-Fanon. Toutefois, la Direction de la santé et de la population de la wilaya de Blida rassure, à travers un communiqué transmis aux médias, que le problème d'approvisionnement en oxygène est désormais, réglé pour les hôpitaux de la wilaya, et ce, est-il écrit dans le document, par la prise en charge et la solution des obstacles qui, jusque-là, achoppaient sur le processus d'alimentation. Selon le communiqué, la wilaya de Blida vient de bénéficier, dans un premier temps, de 200 concentrateurs d'oxygène. Sur un autre plan, il est indiqué que sept centrales de production d'oxygène sont sur le point d'être installées. Ces dernières, précise le communiqué, sont financées par le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja le CEIMI qui déploient des efforts pour que ces centrales soient opérationnelles le plutôt possible. M. B.