L'importation de biens et produits destinés directement à la revente en l'état ne se fera plus aussi aisément au-delà du 31 octobre prochain. Les importateurs doivent en effet composer avec une mesure qui les oblige, désormais, à ne pas attendre jusqu'au 31 décembre, afin de se conformer à l'instruction interministérielle datée du 27 juillet dernier relative à l'encadrement des importations de produits destinés à la revente en l'état. C'est une exigence énoncée à travers une note adressée par le ministère des Finances à l'Association des banques et établissements financiers (Abef) enjoignant aux importateurs concernés de se mettre en conformité avec les exigences légales énoncées dans l'instruction interministérielle datée du 27 juillet dernier avant, donc, le 31 octobre prochain et ne plus attendre le délai préalablement fixé au 31 décembre 2021. Clairement, il est ainsi demandé aux banques et institutions financières de suspendre la domiciliation bancaire des opérations d'importation de produits destinés à la revente en l'état à partir du 31 octobre 2021. La décision en question concerne les opérateurs jouissant d'un certificat de conformité en cours de validité et d'extraits de registres commerciaux qui n'ont pas encore fait l'objet de rectifications tel qu'il a été exigé dans le décret venu en mars dernier mettre à jour les modalités d'exercice des activités d'importation de matières premières, de produits et de marchandises destinés à la revente en l'état. Il est donc expressément demandé aux importateurs exerçant dans le créneau des biens et produits revendus en l'état de se conformer aux nouvelles règles avant le 31 octobre, autrement ils n'auront plus droit aux crédits pour poursuivre leur activité. Activité qui requiert des extraits du registre de commerce électronique portant des codes d'activités homogènes relevant d'un seul sous-groupe des groupes d'activités d'importation inclus dans la nomenclature des activités économiques soumises à inscription au registre du commerce, comme l'énonce le décret entré en vigueur en mars dernier. Azedine Maktour