Le ministre de l'Education nationale s'est réuni, en visioconférence, avec les différents directeurs de l'éducation et les chefs des établissements scolaires dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire. Le ministre a donné ses dernières instructions pour mieux accueillir, en cette période de pandémie, les onze millions d'élèves attendus cette année dans les trois paliers. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La rentrée scolaire approche à grands pas. Si les élèves devront attendre jusqu'au 21 septembre prochain pour rejoindre les bancs des écoles, le personnel enseignant va devoir rejoindre son poste de travail à partir de demain, mardi. Pour mettre en place les dernières retouches avant le jour J, le ministre de l'Education nationale s'est réuni, en visioconférence, avec les directeurs de l'éducation et les chefs des établissements scolaires. Belabed, qui s'est expliqué sur les raisons de la décision du report de la date de la rentrée des classes, a expliqué que cette décision a été motivée par le souci de donner du temps à la réussite de la campagne de vaccination contre la Covid-19 lancée en direction des travailleurs du secteur. D'ailleurs, le ministre de l'éducation nationale estime que le taux de vaccination a atteint à ce jour un nombre «appréciable». Le premier responsable du secteur compte préparer le recensement des vaccinés afin de s'assurer, dit-il, que tous les indicateurs sont bons pour garantir une rentrée scolaire sereine. Par ailleurs, cette année ne risque, peut-être pas, de connaître un déficit au sein du corps enseignant. Puisque le ministre de l'éducation nationale a donné comme instruction que l'ensemble des postes vacants soient occupés. «Il faut s'assurer que l'ensemble des enseignants ont rejoint leurs postes de travail, et que les postes vacants soient occupés», a-t-il ordonné. Le report de la date de la rentrée sera également une occasion, souligne le ministre, pour avoir suffisamment de temps afin de finaliser les différents dossiers liés à la rentrée, notamment en ce qui concerne les actions de solidarité, comme l'octroi de la prime et des livres scolaires ainsi que l'ouverture des cantines scolaires. Le ministre a une nouvelle fois justifié la décision du recours à des groupes de classes par la situation sanitaire actuelle. RRFCependant, exige le premier responsable du secteur, cette décision doit être appliquée avec flexibilité et donne ainsi le pouvoir de décision et d'appréciation aux chefs des établissements qui devront prendre des décisions après discussions avec le personnel enseignant à condition que les décisions finales respectent le cadre réglementaire. Les directeurs des établissements devront faire le recensement des enseignants vaccinés le jour des signatures des PV pour la reprise du travail. Le secteur, qui compte environ un million de fonctionnaires, comptabilise jusqu'à présent environ 40 000 vaccinés. S. A.