Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont intensifié, depuis jeudi, leurs attaques contre les positions et les retranchements des forces d'occupation marocaines. Les unités de l'armée sahraouie ont ciblé les forces d'occupation marocaines dans les régions de Kelb Dirt dans le secteur de Haouza, et Kelb Edhalim dans le secteur de Techla, selon des sources sahraouies. À noter aussi le bombardement des positions marocaines dans les régions de Mahbès, Chadhimia et Rous Essebti. À ce propos, ce bilan de l'armée sahraouie : plus de 2 078 opérations militaires exécutées dans 103 régions le long du mur de sable. Par ailleurs, il est à souligner que le Maroc, via ses services de renseignements et ses consulats, poursuit ses tentatives désespérées visant à «embellir le visage hideux de l'occupation» du Sahara Occidental, en dissimulant la guerre et ses violations répétées des droits des civils sahraouis. C'est ce qu'a déclaré le représentant du Front Polisario au Pays Basque, Mohamed Limam Mohamed Ali Sid Bachir. S.O.S à la communauté internationale Dans ce cadre, le président du Comité sahraoui des droits de l'Homme, Aba al-Hassan, a appelé la communauté internationale à une intervention «urgente et immédiate» pour mettre fin aux «crimes et violations horribles» du régime d'occupation marocain contre les civils et militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental, lui reprochant son silence et sa complaisance avec le Makhzen. Il cite ainsi le cas de la militante Sultana Khaya, assignée à résidence durant une année dans la ville occupée de Boujdour, dans un contexte de black-out médiatique dont souffre le peuple sahraoui depuis l'invasion du Maroc au Sahara Occidental en 1975. Il a, dans ce sens, salué le mental d'acier dont Sultana a fait preuve face à ces pratiques répressives, ainsi que son courage de les dénoncer sur les réseaux sociaux et son insistance pour que le drapeau sahraoui continue de flotter sur le toit de sa maison. «Nous appelons la communauté internationale, le Conseil de sécurité et les organisations de défense des droits de l'Homme à faire pression sur le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) et les organes de surveillance du Conseil des droits de l'Homme à Genève, à prendre leurs responsabilités et cesser de fermer les yeux sur ce qui se passe dans les territoires occupés», a-t-il martelé. R. I./APS