Le comité exécutif du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), qui s'est réuni lundi dernier à Athènes pour la première fois avec sa nouvelle composition, après les élections d'octobre dernier, présidé par Davide Tizzano, a abordé les préparatifs des Jeux méditerranéens Oran-2022. En l'absence de Salim Ilès, directeur général du Comité d'organisation des JM-2022, faute de connexion internet, les membres présents soit en présentiel, soit en ligne, ont débattu du sujet principal qui était à l'ordre du jour, à savoir les Jeux méditerranéens Oran-2022, prévus en juin 2022. Le CIJM affirme que dans son rapport régulier, le président du Comité de coordination des Jeux méditerranéens «Oran-2022» et 2e vice-président du CIJM Bernard Amsalem a analysé la situation actuelle et a fait part de sa préoccupation et de son inquiétude face aux retards de construction des infrastructures, d'achèvement des appels d'offres, de mise en place de programmes de technologie et de transports. Et comme Salim Ilès, directeur général du comité d'organisation des JM-2022 n'a pas pris part aux travaux de cette réunion, le CIJM, qui a programmé une visite à Oran du 10 au 12 décembre, en plus d'une réunion de coordination avec le Comité d'organisation qui a été programmée le 30 novembre, a décidé d'envoyer une lettre pour avoir des réunions au plus haut niveau de l'Etat en Algérie, à savoir avec le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi qu'avec le Comité national olympique afin d'apporter des solutions immédiates aux problèmes qui ont surgi concernant le rythme des préparatifs. «Nous respectons le peuple algérien et ses efforts, nous respectons le gouvernement du pays pour les grandes dépenses qui ont été faites pour la construction des projets, mais nous devons préserver le prestige des Jeux méditerranéens. Nous voulons tous que les Jeux aient lieu à Oran. Nous aiderons par tous les moyens à les organiser, mais nous ne pouvons pas mettre en danger le plus grand événement sportif de la Méditerranée», a souligné le président du CIJM, Davide Tizzano, qui précise «qu'il n'y a plus de temps pour de nouveaux retards qui pourraient mettre en péril l'événement sportif des trois continents et de ses 26 membres, qui a fêté son 70e anniversaire cette année». A. A.