C'était écrit ! Le candidat Youcef Benmedjbeur ne pourra pas se présenter à l'élection de la Ligue inter-régions pour succéder à lui-même. La commission électorale installée au lendemain de l'AG ordinaire de la LIRF ayant rejeté son dossier ne validant que celui du candidat Noureddine Boulefaât, ancien président de la Ligue régionale du centre. Comment en est-on arrivé là ? Selon le candidat Benmedjbeur, qui doit envoyer un recours aussi bien à la commission électorale de l'AG de la LIRF qu'au MJS, son dossier a été rejeté « suite à des pressions » que l'une des ligues censée offrir son mandatement a reçues pour ne pas soutenir la candidature de Youcef Benmedjbeur. Il s'agit de la Ligue de Béchar présidée par Slimane Yamani, un parent à... Mohamed Zerouati qui pourtant est un «allié» de Benmedjbeur. L'autre ligue invitée par Benmedjbeur à transmettre son mandatement n'est autre que la Ligue régionale de Annaba que préside Amar Bahloul. Celui-ci, hostile à l'injonction faite à M. Yamani par le SG de la FAF de ne pas rallier la cause du candidat Benmedjbeur, a mis du temps avant d'envoyer sa lettre de mandatement mais l'a quand même adressée dans les délais comme d'ailleurs les clubs des six groupes du Championnat de la LIRF. Selon M. Benmedjbeur, le «forfait» a une signature et il porte la signature de la FAF qui a décidé d'exercer son «pouvoir» pour écarter cet ingénieur en télécommunications qui officiait dans le monde du football comme arbitre puis comme dirigeant au niveau de la ligue de la wilaya d'Alger. Un autre «mal-aimé» du clan de Zetchi, doit-on conclure, qui fait les frais d'une «liquidation» sous le couvert de nouveaux textes réglementaires qui régissent les associations ainsi que les nouveaux statuts imposés par la Fifa. Si bien que la «dernière chance» de celui à qui la FAF aurait proposé un poste dans le cas où il se retire de la course à la présidence de la LIRF n'a aucune... chance d'aboutir lorsque la commission de recours se prononcera ce soir (18h). L'un des présidents des ligues régionales auquel Youcef Benmedjbeur aurait promis de rédiger un mandatement à son profit, ne le fera pas pour les mêmes raisons invoquées plus haut. Benmedjbeur qui tablait sur les 75 voix favorables ne pourra pas candidater à sa propre succession, lui qui a été propulsé à la présidence de la LIRF par l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua au détriment de feu Mohamed Boukaroum, injustement écarté de son poste puis réhabilité par le BF de Kheireddine Zetchi sans pouvoir reprendre son poste à la présidence de la LIRF. M. B.