Premier adversaire de l'EN algérienne au Cameroun, lors du 1er tour de la 33e édition de la CAN, l'équipe de Sierra Leone n'a rien communiqué au sujet de sa préparation pour le rendez-vous africain. La quarantaine de joueurs retenus, dont plus de 60% évoluent à l'étranger, par l'entraîneur John Keister, a entamé un stage ouvert à Freetown en présence des seuls locaux en attendant le ralliement des 15 professionnels. Aucun programme n'a été révélé par la fédération de ce pays. Juste des informations portant sur le mouvement de solidarité de quelques notables du pays envers les Leone Stars avec des contributions financières pour motiver davantage les camarades de Francis Koroma. Il faut dire que la dernière fois que la Sierra Leone était présente à une phase finale de la CAN remonte à 1996, en Afrique du Sud, où elle a quitté la compétition à l'issue du premier tour dans un groupe formé de la Zambie, du Burkina Faso et de... l'Algérie. Les Algériens conduits par Ali Fergani s'étaient alors imposés 2-0 grâce à un doublé de Meçabih. Pour ce tournoi du Cameroun, l'équipe sierra-léonaise est l'une des grandes inconnues, en dépit de quelques renforts d'expatriés ayant fait des sélections européennes chez les jeunes avant d'être nouvellement qualifiés par la Fifa à l'exemple d'Isaac Caulker. Il faut juste préciser que l'entraîneur des Leone Stars, recruté en août 2020, a composé avec des joueurs jeunes issus du Championnat local qu'il a renforcés par des footballeurs disséminés à travers des clubs européens (Danemark, Angleterre), d'Arabie persique et asiatiques (Chine). Des joueurs qui sont loin de valoir Mohamed Kallon qui émargeait au sein du Milan AC durant les années 2000. Ce manque d'informations pourrait être l'un des handicaps dans la projection de Belmadi. Un match-piège par excellence qui intervient dès l'ouverture du tournoi de surcroît. M. B.