Accompagné de son homologue Mme Kaouter Krikou, ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la Condition de la femme, le ministre de l'énergie et des Mines Mohamed Arkab était lundi dans la wilaya de Tébessa dans le cadre d'une visite de travail et d'inspection. Interpellé lors d'un point de presse au sujet du méga-projet de Bled-el-Hadba à Bir-el-Ater de transformation du phosphate en acide sulfurique qui traîne depuis une décennie, le ministre a déclaré que ce projet démarrera durant l'année en cours, il sera pris en charge sur tous les volets, techniques ou financiers, soulignant aussi que ce projet du siècle implanté à l'est du pays impliquera six wilayas, à savoir Tébessa (Bled-el-Hadba le bassin phosphatier), Souk-Ahras (El Kbaritt), Guelma (Bouchgouf) et Annaba(Asmidal) ainsi que des annexes à Skikda et Oum-el-Bouaghi. Le coût global de ce méga-projet oscille entre 5 et 6 milliards de dollars US avec la contribution financière des deux géants des mines et de l'énergie, à savoir Sonatrach et Somiphos, ainsi que des partenaires étrangers. Pour sa part, Mme la ministre a visité deux microprojets d'élevage d'ovins et de bovins initiés par deux promotrices dans la localité d'El Houidjbett et Bekkaria à quelques encablures de la frontière algéro-tunisienne. Dans l'après-midi, le cortège officiel des deux ministres a pris directement la direction vers les communes de Morsott et El Aouinette où plusieurs localités dites zones d'ombre ont été raccordées au réseau de gaz naturel. Vu la rudesse de l'hiver dans ces circonscriptions précitées, plus de 400 foyers seront raccordés au gaz durant l'exercice en cours, a déclaré Arkab. À noter que le ministre de l'énergie et des Mines, au début de sa visite au siège de Somiphos, s'est insurgé contre les cadres de l'entreprise qui ont failli à leur responsabilité devant un tel accueil d'une importante délégation ministérielle dans une salle ne dépassant pas les 10 m2 réservée à un exposé exhaustif sur les activités productives annuelles de Somiphos et Somifer. L'exiguïté du lieu au centre d'un brouhaha général surtout dans les couloirs a provoqué un coup de colère chez les cadres des deux ministères. Maalem Hafid