Saidal se déploiera au niveau international avec le début de la commercialisation du Coronavac qu'il a commencé à produire en septembre 2021. La présidente-directrice générale de ce groupe pharmaceutique, Fatoum Akacem, a annoncé, hier dimanche, à la Radio nationale, qu'un expert de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est attendu en Algérie pour parachever le processus de commercialisation et ce, en validant le produit. Massiva Zehraoui- Alger (Le Soir) - Elle a rappelé lors de son intervention, que le 30 décembre dernier, Saidal a obtenu la décision d'enregistrement du Coronavac, par l'Agence nationale du médicament. Ce qui veut dire, précise-t-elle, que le produit est autorisé à être commercialisé à l'échelle nationale et internationale. «Le produit pourra alors être exporté et exploité une fois que les experts de l'OMS l'auront validé», a-t-elle expliqué. Le premier flacon du Coronovac est sorti le 29 septembre 2021, a fait savoir la P-dg de Saidal en relevant qu'il a fallu, après cela, passer par des lots de stabilité car le produit nécessitait des contrôles réguliers et approfondis ainsi que des analyses. Sur les quantités de vaccin produites par Saidal, Fatoum Kacem souligne que «deux millions de doses du Coronavac sont en ce moment stockées». Elle poursuit en indiquant que le contrat qui lie Saidal à son partenaire chinois « nous autorise à produire jusqu'à 96 millions de doses par an». Elle assure par conséquent que ces quantités sont destinées à satisfaire les besoins du marché local et international. Evoquant l'aspect de l'exportation, Fatoum Kacem a précisé que «la relation contractuelle avec le partenaire chinois exige que nous recevions régulièrement de la matière première essentielle à la production du vaccin». Elle tient à souligner que les lots produits du Coronavac ne sont aucunement destinés pour remplir les stocks. «L'objectif est d'écouler les quantités produites de manière à répondre à la demande du marché», a-t-elle insisté. Dan ce registre, le même contrat indique que les pays cibles sont ceux de l'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest ; «toujours en négociant avec le partenaire chinois», souligne l'intervenante. Développant la même idée, Fatoum Kacem explique qu'avec la partie chinoise, «on a fait en sorte de partager ces pays». Saidal se dote d'un centre de bio-équivalence Par ailleurs, celle qui est à la tête de Saidal a également annoncé que son groupe est à présent doté d'un premier centre de bio-équivalence lequel «sera opérationnel dans deux semaines ou moins». Donnant davantage de précisions sur le principe de ce centre, elle explique qu'il contribuera grandement à la facilitation de l'exportation des produits pharmaceutiques algériens dans la mesure où il «démontre qu'un médicament générique est une copie conforme de la molécule-mère». Elle fait aussi savoir que ce centre sera également amené, dans un avenir proche, à «faire de la bio-équivalence pour des multinationales qui activent en Algérie». M. Z.
