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Covid-19, Omicron : au suivant !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 01 - 2022

Déjà que, tout à fait au début, on hésitait à parler de LE ou LA Covid-19. Aujourd'hui encore, la confusion des «genres» continue, c'est dire que ce sacré (surtout mortel) virus rend pour certains la vie impossible. Chez nous, après une embellie prometteuse qui nous faisait oublier les jours de confinement, nous voilà de nouveau en plein dedans. Les écoles ferment, une fois de plus, pour dix jours et il est même question d'imposer le pass vaccinal, une mesure qui ne finit pas d'alimenter la discorde entre gouvernants et gouvernés, ces derniers arguant de leur libre arbitre. Il n'empêche, il aura emporté (et continue) des dizaines de vies par jour. Facebook, dont la fonction première est d'offrir un espace de convivialité, se transforme en rubrique nécrologique. Sans être des rabat-joie, les annonceurs des mauvaises nouvelles traduisent, par là, outre la tristesse de la perte d'un proche que rien ne prédispose à une telle fin, le désarroi et l'impuissance devant l'adversité. Partout dans le monde, en première ligne de cette guerre devant un ennemi invisible, les blouses blanches aussi payent le prix de s'être interposées. Oui, gagner une bataille ne signifie nullement la guerre car, celle-ci, inexorablement, promet des victimes nombreuses. LE ou LA Covid-19 aura mis la planète Terre sens dessus-dessous. Les bilans des morts dans le monde, des personnes en soins intensifs et des miraculés donnent le vertige. A croire que chaque pays est en compétition avec d'autres. Les cas d'infection se comptent par millions, y compris parmi les pays les plus armés contre ce fléau destructeur qui met en équation l'humanité entière. A-t-on besoin de citer des statistiques pour ce faire ? L'évidence est par trop amère à telle enseigne d'ailleurs, qu'en l'absence de réponse (ou de riposte) au coronavirus, beaucoup, y compris des scientifiques, versent dans des spéculations qui mettent en cause l'existence réelle de la pandémie. En France, l'infectiologue Didier Raoult surfe sur la vague de la peur et l'incertitude des lendemains. Quelle pub pour le personnage ! Et comme pour rajouter de l'eau à son moulin, voilà Omicron, fils illégitime du Covid-19. S'il est vrai que si chez nous l'on évite de rentrer dans la controverse stérile afin de parer au plus urgent, l'on ne peut rester sourd aux échos des immenses manifestations populaires dans le monde contre la vaccination obligatoire et, par là même, de s'interroger. Tout passe, de la Chine responsable d'avoir laissé s'échapper le virus, aux tenants de la théorie du complot, les laboratoires et autres multinationales du médicament qui spéculent et profitent de cette affaire du siècle. Bilan macabre (à actualiser) : près de 350 millions d'infections : 6 millions de morts dont près d'un million en Europe et un million aux Etats-Unis, 350 000 en Russie – chiffres avant Omicron. En Algérie, pas de bilan officiel mais il approcherait les 1 000 morts. On a de la peine à imaginer les montagnes de dollars accumulées par les laboratoires du fait de cette détresse généralisée. L'on soupçonne même d'accointance les tenants du pouvoir, pris entre le marteau que représentent les dangers du virus et l'enclume, forcés de tenir compte du risque d'explosion sociale, voire de perte de légitimité. Bolsonaro, Président du Brésil, et le sulfureux Donald Trump s'inscrivent en faux par rapport à tous les conseils scientifiques officiels. L'un est décrié, menacé dans les prochaines élections, et l'autre tout simplement débarqué pour avoir abandonné les Américains au virus. Omicron score dans la mercuriale nécrologique par la rapidité de son expansion du fait de sa capacité de contamination. On n'est pas au bout de nos peines puisque l'on chuchote l'arrivée d'un autre variant. L'aventure (mésaventure) pourrait durer encore dix ans. Gestes barrières dites-vous ?
Brahim Taouchichet

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