Burundi, République centrafricaine et Mauritanie, tels sont les «ogres» du football africain que le tirage au sort a sortis pour le Maroc lors des phases qualificatives à la CAN-2021. Connaissant les pratiques de la Fédération marocaine de football, on ne peut s'empêcher de soupçonner un arrangement suspect dans le tirage des boules. Arrivés au Cameroun sans fournir aucune preuve de l'amélioration de son niveau, le onze de Halilhodzic tombe sur un groupe on ne peut plus facile où même le Ghana n'est plus cette équipe puissante des dernières années. Les Marocains, bernés, y croient. C'est, qu'entre-temps, la phase qualificative pour la Coupe du monde a prolongé l'illusion... Et là, mes amis, ce fut le grand art ! Pour la première fois dans l'histoire du football, une équipe joue tous les matchs en aller-retour... chez elle ! Le Maroc survole tout le monde et les supporters marocains y croient dur comme fer. Jusqu'à cette rencontre de la vérité contre l'Egypte, tout le monde n'y a vu que du feu. En fait, l'équipe de Halilhodzic est une immense supercherie : son niveau n'est vraiment pas celui d'un futur gagnant de la Coupe d'Afrique. A part quelques individualités, la sélection marocaine ne se distingue que par son engagement physique à la limite du tolérable. Fin de série et nouvel épisode mondialiste. Les boules du tirage au sort sont encore favorables aux Marocains. Ils héritent de l'équipe la plus faible du groupe B : le Congo démocratique. Ce dernier peut créer des difficultés aux poulains de Halilhodzic mais n'oublions pas, qu'en plus des boules, les penalties aussi roulent pour le Maroc ! CAMEROUN-EGYPTE (20h sur ENTV terrestre) A propos du match de ce soir, tout peut arriver. Sur leur lancée, les Egyptiens, conduits par un Salah en superforme, ont les moyens de museler l'attaque camerounaise et de faire encore mieux : harceler les bois adverses en jouant sur les ailes et en portant le danger dans les 18 mètres grâce à leur échange de balle rapide et bien coordonné. Evidemment, tout le monde aura les yeux braqués sur la star de Liverpool, Salah, qui peut, à lui seul, changer le cours de la partie. Mais... C'est compter sans les combines et les pratiques suspectes de la fédération camerounaise et d'un Eto'o qui est passé du statut de héros à celui de tricheur... L'arbitrage risque, encore une fois, de porter atteinte au sport : nous verrons si les cartons et les penalties ne seront pas à sens unique... M. F.