L'Italien Pietro Caucchioli, suspendu deux ans pour dopage, va �tre le premier coureur cycliste � d�fier devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) le passeport biologique mis en place dans ce sport en 2008, selon la liste des audiences du TAS publi�e hier. En juin 2009, l'Union cycliste internationale (UCI) avait accus� cinq coureurs de dopage, dont Caucchioli, en se basant pour la premi�re fois sur le passeport, sa nouvelle arme de dissuasion. L'Italien a, ensuite, �t� condamn� en juin 2010 � deux ans de suspension par le Tribunal national antidopage du Comit� olympique italien (Coni). L'ex-coureur de Lampre a d�cid� de faire appel de cette sanction. Son cas sera entendu le 21 d�cembre par le TAS, qui devra se prononcer sur la validit� juridique du passeport tel qu'utilis� par l'UCI. Contrairement aux tests antidopage classiques qui s'attachent � rechercher une substance interdite dans les urines ou le sang d'un sportif, le passeport consiste � d�tecter ses effets sur le corps, en observant notamment les variations des param�tres sanguins. En novembre 2009, le TAS avait valid� ce genre de m�thode de d�tection indirecte du dopage en rejetant l'appel de la star allemande du patinage de vitesse, Claudia Pechstein.