Aujourd�hui se tient le colloque international sur �Les enjeux de la qualit� dans l�enseignement sup�rieur � � l�universit� du 20-Ao�t-55, le troisi�me du nom apr�s ceux de mai et juin 2008, respectivement � Guelma et Biskra, �Le bilan d��tape apr�s 4 ann�es de mise en place du syst�me LMD� et �Assurance qualit� dans l�enseignement sup�rieur : entre exigence et r�alit�. Il est � l�actif conjoint du consortium des universit�s de Skikda, Oum-El-Bouaghi, Guelma, Biskra, T�bessa et Ouargla et de la conf�rence r�gionale des universit�s de l�Est. 24 communications sont au menu, pr�sent�es par des conf�renciers aussi bien alg�riens qu��trangers (belges, fran�ais, jordaniens et tunisiens). Les Marocains se sont, pour leur part, abstenus au dernier moment pour des raisons qui restent � expliquer. Etant en p�lerinage aux Lieux saints, le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, sera repr�sent� par deux directeurs centraux. Il est attendu �galement la pr�sence des 17 recteurs des universit�s de l�Est et les directeurs des trois �coles pr�paratoires. Les objectifs du colloque convergent tous dans l�imp�ratif d�inscrire l�universit� alg�rienne dans la d�marche qualit�. Selon l�argumentaire �nonc� dans le document donn� � la presse, �la qualit� dans l�enseignement sup�rieur est aujourd�hui au c�ur des pr�occupations des Etats comme des �tablissements qui d�livrent grades et dipl�mes pour permettre � leurs �tudiants d��tre comp�titifs et performants sur le march� du travail et r�pondre aux besoins du d�veloppement humain, social, �conomique et culturel du pays�. Plus exhaustive est l�intervention du recteur de l�universit� de Skikda, Dr Ali Kouadria, qui en d�nombre les trois principaux aspects. Le premier n�est autre que l�ouverture du p�le du savoir sur son environnement imm�diat. L�h�g�monie universitaire est symptomatique d�une r�sistance aux changements nocives. Un d�ficit de transparence qui influe n�gativement sur les rendements p�dagogiques et autres activit�s � d�ficits m�diatiques. Le deuxi�me concerne les crit�res d��valuation et d�auto-�valuation, suppos�s permettre au corps enseignant, et partant, aux �tablissements universitaires d�introduire les am�liorations, les innovations et les mutations n�cessaires � la mise au diapason requise. Le troisi�me et pas le dernier est justement de sensibiliser � l�introduction de ces deux derniers au sein des p�les du savoir et, surtout, convaincre la tutelle de la mise en place de m�canismes y aff�rents. Il est � rappeler que ces chiffres, qui t�moignent ni plus ni moins de la place tr�s peu reluisante qu�occupent les universit�s alg�riennes au niveau mondial. Trois universit�s alg�riennes sont class�es � la queue du classement mondial : l�universit� Ferhat- Abbas de S�tif est class�e 100e, soit la derni�re du monde arabe, et au niveau mondial elle se situe au 6993e rang ; l�universit� Aboubakr- Belka�d est class�e 28e au niveau arabe, tandis qu�au niveau mondial elle se place au 6265e rang. Quant � l�universit� d�Alger, elle occupe la position 80 au niveau arabe et la 6 275e au niveau mondial. Celle de Constantine occupe la 36e place au niveau arabe, suivie par celle de Batna occupant la position 51.