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DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES �TRANG�RES DU PARLEMENT EUROP�EN (PE), RACHIDA DATI PLAIDE, EN VAIN, LA CAUSE MAROCAINE DANS LE DOSSIER SAHRAOUI
Bruxelles ne croit pas au bling-bling
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 12 - 2010

Du si�ge du Parlement europ�en � Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Rachida Dati �bling-bling�, m�re alg�rienne, p�re marocain, figure embl�matique de l�int�gration bidon � la fran�aise, ne sera pas d'une grande utilit� pour l�envoy� sp�cial de Sa Majest� Mohammed VI au Parlement europ�en. Dati dira des insignifiances puis, froidement, laissera le relex du Maroc seul, isol�, d�sappoint�, sans arguments face � des eurod�put�s pr�cis, rigoureux, pas pr�s de se laisser rouler dans la farine. L�effet Dati a fait long feu, ici, � Bruxelles.
Le relex du Maroc �tait, hier, � Bruxelles. Le moins que l�on puisse �crire est qu�il a rat� son examen oral devant la Commission des affaires �trang�res du Parlement europ�en (PE). Rachida Dati, eurod�put�e fran�aise qui devait assurer une couverture de zone � l�envoy� sp�cial de Mohammed VI, a rat� sa prestation. Lamentablement. A telle enseigne que les pr�sents � la rencontre (eurod�put�s et journalistes) sont rest�s bouche b�e. Comment se peut-il qu�un responsable politique de ce standing � Rachida Dati a �t�, tout de m�me, ministre de la Justice, garde des Sceaux de la R�publique fran�aise, et aujourd�hui euro-parlementaire � puisse d�clarer autant d�insignifiances et autant d�approximation en un laps de temps aussi court ? A cette question, peu de r�ponse. Comment venir en aide au malheureux ministre des Affaires �trang�res du Maroc sonn� par les interpellations pr�cises des eurod�put�s ? Pourquoi refusez-vous la pr�sence d�observateurs � El-Ayoun ? Combien y a-t-il eu de morts ? Laissez les journalistes entrer au Sahara occidental. Que comptez- vous faire apr�s la r�solution du Parlement europ�en, les rapports d�Amnesty et de Human Rights ? etc. Rachida Dati, ministre d�chue de la R�publique fran�aise, plus en odeur de saintet� dans la Sarkosie, prend la parole. Silence. Les journalistes se tournent vers l�une des figures cultes dans un pass� r�cent du �blingbling �, fa�on droite des Hautsde- Seine, personnage embl�matique de l�int�gration bidon, pour l��couter, boire ses mots, se d�salt�rer avec ses paroles. Dati fait un bide. Total. Elle commence par conseiller aux repr�sentants de la prestigieuse institution europ�enne de ne pas trop d�noncer le Maroc, de savoir que la France a �t� d�douan�e de sa d�marche par rapport aux Roms (quand ? Par qui ? Comment ?). Et quand bien m�me. Pour autant, Dati, m�re alg�rienne, p�re marocain, n�oublie pas d�oublier le Polisario. Sait-on jamais ? Apr�s la disgr�ce hexagonale, les cimes royales de Rabat- Sal� quand elle parle, vaguement, du Sahara occidental, Dati a la m�moire s�lective, l�esprit pas vif. Elle parle d�Alg�rie et de Maroc quand il s�agit de d�coloniser des territoires, le Sahara occidental, derni�re colonie africaine recens�e par l�ONU. Le relex de Mohammed VI, mis � mal par les questions pointues et sans m�nagement des parlementaires de l�UE, renvoie la �balle vers les gradins�, �botte en touche�, fait le cin�ma, esquive, ne r�pond pas, inverse l�ordre des choses et des convenances. Pas dupes, instruits par un dossier accablant pour le Maroc, les eurod�put�s cherchent la faille, tentent d�obtenir l�essentiel. Un engagement ferme du ministre marocain pour permettre aux d�put�s, ONG, journalistes et observateurs de se rendre � El-Ayoun, � Dakhla et dans les territoires occup�s. Rien. Le chef de la diplomatie marocaine �vite de donner des promesses � ce niveau. Il sait ce que cela en co�te. Accuse l�Alg�rie, estime que les mots �r�f�rendum� et �occupation� doivent �tre bannis du lexique du Parlement europ�en. Mme Dati, saisissant que les membres de la Commission des affaires �trang�res du Parlement europ�en ne sont pas des guignols, ne sera plus d'aucune utilit� au ministre marocain des Affaires �trang�res. Ce dernier repart de Bruxelles comme il �tait venu, la bouche pleine et les mains vides.


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