Les �l�ves du lyc�e Boukerit-Ahcen de Chekfa sont confront�s � un certain nombre de probl�mes qui influent n�gativement sur les conditions de leur scolarit�. L�emplacement de cet �tablissement dans le quartier isol� de Benamerouche ne r�pond nullement aux exigences d�une structure de proximit�. Des lyc�ens nous ont affirm� que l�eau potable constitue un casse-t�te quotidien pour l�ensemble des �l�ves notamment les internes. Ils exposent aussi le d�ficit dont souffre leur lyc�e notamment en personnel de cuisine et ma�tres d�internat. Comment se fait-il qu�une cantine qui assure plus de 500 repas quotidiennement fonctionne avec trois agents et que le nettoyage de plus de 30 salles p�dagogiques se fasse seulement par deux agents? s�interrogent-ils. Par ailleurs, et selon certaines indiscr�tions, les responsables de cet �tablissement n�assurent pas l�astreinte, car ils habitent ailleurs en d�pit des 150 lyc�ens internes avec tous les risques encourus, notamment durant la nuit, dans cette r�gion relativement �loign�e. Les lyc�ens ont d�plor� �galement le d�ficit en moyens de transport, car le quartier est desservi par deux fourgons seulement. Notons que quatre directeurs se sont succ�d� � la t�te de cet �tablissent depuis sa mise en service en 2000. Face � cet �tat de fait, les lyc�ens lancent un appel � qui de droit pour prendre en charge leurs dol�ances. B. In�s Des insuffisances au service des urgences � l�h�pital Mohamed-Seddik-Ben-Yahia Les urgences m�dicales au niveau de trois �tablissements publics hospitaliers de la wilaya sont dans un �tat tel qu�une simple vir�e � ces services nous renseigne sur leur triste r�alit�. En effet, dans son rapport, la commission de sant� relevant de l�Assembl�e populaire de wilaya a dress� un constat critique de la r�alit� des services des urgences. Elle a �num�r� un certain nombre d�insuffisances au niveau dudit service � l�h�pital Mohamed-Seddik- Ben-Yahia de Jijel dont, entre autres, le d�ficit en m�decins sp�cialistes et en param�dicaux, ce qui constitue des contraintes pour le fonctionnement de ce service sensible. La commission a d�plor� par ailleurs l�absence de m�decins sp�cialistes lors des gardes et l�exigu�t� du service qui a du mal � faire face au flux de malades en provenance d�une dizaine de communes sans compter ceux �vacu�s de l�h�pital de Taher. Le rapport fait �tat d�un scanner qui n�est pas op�rationnel depuis son acquisition en 2005, les m�decins sont contraints d��vacuer les malades dont les cas sont jug�s graves vers les CHU de la wilaya de Constantine avec tous les risques encourus vu la distance (150 km). Un vrai parcours du combattant pour les malades. B. I. La s�curit�, un souci des blouses blanches � l�h�pital de Taher L�ins�curit� durant la nuit constitue un s�rieux souci pour les employ�s du service des urgences de l�Etablissement public hospitalier de Taher depuis plusieurs mois. A ce sujet, un groupe de param�dicaux n�a pas manqu� de nous exprimer son inqui�tude quant au climat d�ins�curit� qui r�gne dans ce service. Pour cela ils revendiquent le r�tablissement du poste de police � l�entr�e de l�h�pital qui existait il y a quelques ann�es afin de mettre fin aux agressions nocturnes qui sont de plus en plus fr�quentes ces derni�res ann�es, notamment dans la r�gion de Boucherka vu sa proximit� d�un bar clandestin situ� au lieu-dit Boucherchour. Un praticien sous le couvert de l�anonymat nous a affirm� que certains de ses coll�gues ont �t� agress�s par des truands ou des accompagnateurs de malades.