La S�ret� de da�ra de Hadjout a mis au jour un r�seau clandestin d'avortement qui activait entre les villes d�El-Affroun, Mouza�a et Hadjout. Plusieurs membres de ce r�seau ont �t� pr�sent�s le dimanche 2 janvier 2011 au parquet de la justice de Hadjout puis mis sous mandat de d�p�t. Les services de la police de Tipasa, qui ont ouvert une enqu�te suite � des informations, ont orient� leur recherche en direction de Mlle Y. A., �g�e de 21 ans, r�sidant � la cit� populaire Fades de Hadjout et m�re c�libataire de 3 enfants. Convoqu�e � la S�ret� de da�ra de Hadjout, Y. A. avouera qu'elle avait avort� du fait qu'elle ne pouvait pas subvenir aux besoins des trois enfants dont elle avait d�j� la charge. Selon nos sources, c'est son ami, un certain M. F. �g� 28 ans et r�sidant � Hadjout, qui l�a mise en contact avec le r�seau d'avortement. Y. A. a affirm� que c'est en date du 19 d�cembre 2010 qu�ils se sont rendus dans une clinique priv�e de gyn�cologie dans la ville de Mouza�a pour y rencontrer le d�nomm� O. L., un m�decin g�n�raliste, mari� et �g� de 62 ans. Toujours selon les d�clarations de Y. A., ce m�decin l'aurait auscult�e en lui affirmant qu'elle �tait enceinte d'un mois et demi. D�sempar�e et ne sachant quoi faire, Y. A. refusait d'avoir un quatri�me enfant. Elle avait alors affirm� qu'elle aurait alors accept� la solution propos�e par le m�decin g�n�raliste pour �tre prise en charge dans une autre structure m�dicale. Selon nos sources, ce m�decin l'orienta vers l'h�pital d'El-Affroun, aupr�s d'un surveillant m�dical du service p�diatrie. Ce surveillant m�dical, le d�nomm� M. R., un infirmier �g� de 47 ans, mari� et membre de ce r�seau, lui prescrivit quatre g�lules d'une valeur de 14 000 DA en lui recommandant d'en avaler deux et de placer les deux autres dans ses parties g�nitales. Apr�s avoir pris possession du colis m�dical, Y. A. se rendit le lendemain aupr�s du m�decin gyn�cologue au niveau de la clinique de Mouza�a pour lui rendre compte de l'�volution de l'affaire. Le m�decin �tait absent. D�sempar�e, Y. A. appela le surveillant m�dical de l'h�pital d'El- Affroun, qui lui demanda de se d�placer vers cet h�pital au niveau d'une chambre am�nag�e au sein du service de p�diatrie. Cet infirmier isola Y. A. et lui pla�a les deux g�lules gyn�cologiques au niveau du bas ventre. Le lendemain de cette d�licate proc�dure d'avortement, Y. A. avorta d�un f�tus d�un mois et demi. C'est � l'issue de cette histoire rocambolesque que les �l�ments de la police de Hadjout se pr�sent�rent � la clinique de Mouza�a pour auditionner le m�decin g�n�raliste O. L. Ce m�decin n'a pas ni� avoir re�u Y. A., du fait qu'elle existait sur le registre des entr�es de la clinique. Cependant, il a ni� avoir proc�d� � l'avortement, en affirmant qu'il avait orient� cette patiente � El-Affroun, pour une radiographie du f�tus. Quant � l'infirmier surveillant m�dical, il niera en bloc les faits qui lui �taient reproch�s par les �l�ments de la police qui ont pourtant identifi� la chambre am�nag�e du service p�diatrique d'El-Affroun et confirm� les contacts qu'il avait avec sa patiente. Dans leurs investigations, les policiers ont r�ussi � relever les diff�rents contacts existant entre le r�seau avec leur client�le. Confondus, les membres de ce r�seau et leur cliente ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t pour avortement clandestin et ill�gal, qualifi� d'acte prohib� par la loi, en vertu des dispositions du code p�nal. Selon nos sources, cette affaire pourrait conna�tre des rebondissements dans la mesure o� �ce r�seau �tait accessible facilement au public�, ont affirm� nos sources. Larbi Houari SIDI-BEL-ABB�S Les membres de la famille d�une �tudiante parturiente interpell�s � la sortie de la r�sidence La grand-m�re et la tante paternelles d�une �tudiante �g�e de 19 ans, qui venait d�accoucher dans sa chambre, � la r�sidence 2000 lits de l�Universit� Djilali-Liab�s, ont �t� interpell�es par les agents de s�curit� alors qu�elles transportaient un nouveau-n�. L�interpellation a eu lieu � la sortie de la cit� et le b�b� �tait, fort heureusement, vivant. La parturiente, les deux membres de sa famille et le suppos� g�niteur font l�objet d�une audition par les services de s�curit�.