Des responsables d'une institution des services de sécurité ont confirmé qu'un pistolet appartenant à une juge d'un tribunal d'une wilaya limitrophe de tipaza, a été effectivement volé à Hadjout. Ils ont ajouté que l'arme à feu en question « demeure officiellement » toujours introuvable. Tipaza : De notre bureau Contactés par nos soins, les responsables de la Sûreté nationale au niveau de la wilaya de Tipaza confirment à leur tour l'information relative au vol d'une arme à feu appartenant à une juge. Un des deux mineurs auteurs du vol de l'arme à feu, en désaccord avec son acolyte, s'est en effet présenté à la sûreté de daïra de Hadjout pour dénoncer son complice. A signaler qu'avant cela, la juge en question s'était présentée, le 4 août 2008 à 22h, au commissariat de police de Hadjout pour déposer une plainte, après avoir constaté le vol de son pistolet et d'un MP3 qui se trouvaient dans son sac laissé chez elle. La serrure de la porte de son domicile a été fracturée par « les visiteurs », qui avaient profité de l'absence de la propriétaire pour y pénétrer. Les policiers chargés de l'identité judiciaire ont pris en charge la plainte et les investigations avaient alors été entamées. La dénonciation aura permis aux policiers d'arrêter les mineurs auteurs du vol du pistolet de la juge. A signaler que les voleurs ont, entre-temps, remis le pistolet à une tierce personne. Cette dernière personne a immédiatement restitué le pistolet à la juge. Dans le cadre de l'enquête, la juge n'a pas répondu aux sollicitations des services concernés du commissariat de Hadjout pour donner suite à son dossier de dépôt de plainte. Elle a préféré reprendre directement son travail comme si de rien n'était. Elle n'a pas jugé utile de dire qu'elle avait retrouvé son arme. Sur instruction du procureur de la République du tribunal de Hadjout, les 2 mineurs mis en cause et l'adulte qui a remis le pistolet à la juge, ont été présentés et placés sous mandat de dépôt par le magistrat de Hadjout, le 23 août 2008, en attendant l'instruction. Les 2 mineurs sont en prison à Boufarik tandis que l'adulte se trouve à la prison de Hadjout. Les policiers sont, quant à eux, dans l'expectative, car il est important que la juge se présente pour refermer le dossier lié à ce vol et qu'il soit classé. Tant que la juge ne se rendra pas au commissariat de Hadjout, a indiqué le responsable de la sûreté, le dossier en question demeurera en suspens. « Imaginez quel aurait été le sort d'un policier, d'un gendarme ou d'un militaire qui aurait perdu ainsi son arme », s'interroge notre interlocuteur.