La prise en charge des jeunes h�mophiles souffrirait de mesures bureaucratiques injustifi�es au niveau du service de la p�diatrie du CHU Nedir-Mohamed de Tizi-Ouzou, selon une plainte de l�Association nationale des h�mophiles adress�e au ministre de la Sant�. A l�origine de cette protestation qui amorcerait, selon la m�me source, un recul par rapport � la pratique en vigueur depuis 2008, on signale un enfant de 4 ans qui a failli perdre la vie suite � sa circoncision, faute d�un traitement ad�quat pour ce cas pr�cis, connu du service. Le facteur VII indispensable � la circoncision d�un enfant pr�sentant des inhibiteurs n�avait pas �t� pr�vu par le service, pourtant pr�venu � l�avance, indique la pr�sidente de l�association dans une lettre au ministre de tutelle, pr�cisant que le bon de commande n�a �t� d�pos� � la pharmacie qu�en fin de journ�e. D�pourvue du facteur VII, la pharmacienne du CHU n�a pu s�en procurer qu�� 22 h aupr�s du l�h�pital Mustapha-Pacha d�Alger, ajoute la plaignante qui d�plore, par ailleurs, la suppression des gardes des h�matologues affect�s � la p�diatrie et l�interdiction qui leur a �t� faite de faire la moindre prescription de facteurs de coagulation, tandis que les consultations sont confi�es � un seul h�matologue. Du fait de ces mesures, les malades sont expos�s � de longues attentes avant d�avoir acc�s aux m�dicaments, indique la pr�sidente de l�association qui n'omet pas, en revanche, de reconna�tre les progr�s accomplis depuis 2008 en mati�re de prise en charge, proche de la perfection, des h�mophiles adultes trait�s � domicile. Le traitement prophylactique des jeunes h�mophiles �tant, de son c�t�, assur� au niveau de la p�diatrie, liton encore dans la lettre adress�e au ministre de la Sant�. Le professeur Ziri, directeur g�n�ral du CHU, d�ment cat�goriquement ces all�gations. Les motivations de la plaignante se situeraient ailleurs que dans le souci affich� dans sa d�marche, laisse-t-il entendre. Elle agirait � l�instigation des h�matologues repris, en surnombre par la p�diatrie parce que le professeur A�t-Ali n�en a plus besoin. La pr�sidente de l�association se serait montr�e arrogante lors de l�audience que lui a accord� le DG. Elle se serait immisc�e dans l�organisation et le fonctionnement du service de p�diatrie. Aucune op�ration chirurgicale ne peut �tre effectu�e si toutes les conditions n�cessaires ne sont pas r�unies au pr�alable, rappelle le DG, en pr�cisant que l�enfant en question a �t� pris en charge correctement. La pharmacienne de l��tablissement confirme la disponibilit� des m�dicaments n�cessaires aux h�mophiles soulignant qu�elle ne peut pas se permettre un manque sachant que 57 h�mophiles, des wilayas de Tizi-Ouzou, B�ja�a et Bouira d�pendent du CHU de Tizi- Ouzou, un des rares �tablissements hospitaliers qui �chappe aux ruptures, qui surviennent ailleurs de temps � autre. Ce t�moignage n�emp�che pas le DG de nous faire visiter l�unit� d�h�matologie de la p�diatrie o� nous d�barquons � l�improviste aux environs de 17 h. Nous d�couvrons de tr�s bonnes conditions de travail et d�hygi�ne, quatre enfants hospitalis�s et autant de lits inoccup�s pour 5 h�matologues. La garde n�est pas n�cessaire � ce niveau, nous d�clare le DG car l�unit� fait partie du service o� figure une garde h�matologique. Les prescriptions sont soumises � la signature du chef du service pour �viter le gaspillage des deniers publics par la prescription d�une mol�cule excessivement ch�re, nous explique le professeur Ziri, nommant la mol�cule dont nous n�avons pas retenu le nom.