Il �tait 8h15 hier quand le drame est arriv�. Un homme �g� de 61 ans, Kermouche Omar, allait finir de traverser la RN4 pour se rendre � la Cit� Salem, quand il a �t� surpris par un bus Toyota, qui venait de quitter la gare routi�re, charg� de voyageurs et roulant en direction de A�n-Defla. La victime n�a pu toucher l�autre bord de la route et le bus n�a pu l��viter. Fauch� de plein fouet, l�homme est projet� � quelques m�tres, sa t�te percutant l�asphalte. Il est tu� sur le coup, selon des t�moignages recueillis sur les lieux de l�accident. S�ensuivit un moment de col�re parmi les riverains qui ont accouru. Certains ont tout de suite propos� de bloquer la circulation. Il a fallu l�intervention de quelques personnes de bon conseil pour calmer les esprits. Le pr�sident de l�APC, alert�, s�est imm�diatement rendu sur place et a entendu les dol�ances des riverains qui demandent depuis longtemps l�installation de ralentisseurs sur ce tron�on appel� le �tron�on de la mort� . Il s�agit l� du 3e accident en ces lieux. Le maire a promis aux habitants de saisir la direction des travaux publics parce que la route �tant de la cat�gorie �nationale �, sa gestion rel�ve de la commission de wilaya. Ce qui a �t� fait dans les heures qui on suivi puisque, en d�but d�apr�s-midi, des repr�sentants des services concern�s se sont rendus sur place et l�installation de ralentisseurs a �t� imm�diatement d�cid�e. Oui, mais un mort, c�est d�j� un mort de trop. Par ailleurs, toujours hier lundi, une heure apr�s cet accident, un autre s�est produit a l�entr�e de la gare routi�re, 300 m plus loin. Une jeune fille qui devait se rendre � Bou-Medfa� a �t� renvers�e par un autre car. Rapidement transport�e aux UMC, c�est au milieu de la journ�e qu�elle subit des examens radiologiques. Cependant, en traversant une route quelle qu�elle soit, le risque z�ro n�existe pas surtout pour les personnes �g�es et les enfants et des pr�cautions sont donc � prendre. A titre d�exemple, une trentaine d��l�ves de 1re ann�e du nouveau CEM nouveau de Hay-Salem, situ� non loin de l�, ont �t� envoy�s � l�unit� de soins situ�e au lyc�e Emir- Abdelkader sans aucun accompagnateur. Dans la correspondance que ces �l�ves ont adress� au pr�sident de l�association des parents d��l�ves, dont copie nous est parvenue, ils disent avoir eu de la peine � traverser, et senti une grande peur � l�aller comme au retour. La RN4 est en effet devenue un boulevard qui divise la ville en deux. La direction de l��tablissement n�a pas jug� sans doute utile de faire accompagner ces �l�ves par un adjoint d��ducation. Pourtant, elle en est civilement responsable pendant toute la dur�e de leur s�jour dans l��tablissement, comme le pr�voit la l�gislation scolaire.