Cinq morts et 37 blessés, tel est le bilan d'un effroyable accident survenu, dimanche dernier, à 0h55, sur la RN7, au lieudit Béni-Hachem, commune d'El-Kalaâ, apprend-on de sources sûres. Selon elles, les victimes voyageaient à bord d'un autobus de marque Hyundai assurant la desserte Saïda-Alger, quand le véhicule qui roulait à vive allure sur l'étroite route de montagnes, en lacets, a dérapé en négociant un virage, quittant l'asphalte et a lourdement chuté au fond d'un ravin. En attendant les résultats de l'enquête qui sera diligentée par les services de sécurité, afin de déterminer les causes exactes de ce drame sanglant, des survivants interrogés après leur évacuation par les éléments de la Protection civile à l'hôpital Mohamed-Boudiaf, imputent cet accident à la vitesse excessive à laquelle roulait le bus et à une rupture des freins. Pas moins de 7 ambulances ont été mobilisées par l'unité principale de la Protection civile de Relizane pour l'évacuation des blessés vers l'hôpital du chef-lieu, précisent nos sources. La liste des personnes décédées rendue publique par la protection civile mentionne les noms suivants : A.B.Ahmed, chauffeur du bus, âgé de 58 ans, B.Mohamed, âgé de 38 ans, K.Hichem, âgé de 30 ans, ainsi que deux autres passagers, quadragénaires, dont l'identité n'a pu être déterminée, en raison de l'absence de documents permettant leur identification. Parmi les 37 blessés recensés, dont l'âge varie de 19 à 60 ans, figurent 3 jeunes ressortissants de pays subsahariens (Mali, Niger et Tchad), inscrits au niveau des universités de Saïda et Mascara, soulignent nos sources. Apparemment, la série noire de l'hécatombe routière, n'est pas près de prendre fin, sur les routes et artères de la wilaya de Relizane. Rappelons à ce propos, que cet accident intervient, une vingtaine de jours après celui qui a eu pour théâtre la commune de Had-Echekala (daïra de Aïn –Tarik). 07 personnes avaient trouvé la mort et une vingtaine avaient été blessés, le 30 mai dernier, suite à la chute d'un autobus desservant la ligne Aïn Tarik-Tiaret en empruntant un pont enjambant un oued profond de 6 mètres. Le facteur humain, en l'occurrence l'excès de vitesse, avait été également invoqué pour expliquer la cause de ce sinistre.