Les habitants de A�n Nechma, commune de Ben Azzouz, � une soixantaine de kilom�tres du chef-lieu de wilaya, montent au cr�neau pour d�noncer leurs mauvaises conditions de vie. Pr�vu il y a une semaine, et report� � cause de la vague de m�contentement g�n�ralis� � travers le pays, un sit-in a eu enfin lieu pr�s du si�ge de la da�ra de Ben Azzouz.Ils �taient 25 personnes repr�sentant l�une des localit�s les plus marginalis�es de la r�gion. Faisant partie d�un groupe de 11 associations sur les 19 attendues, les 5 repr�sentants de A�n Nechma ont �t� re�us par le chef de da�ra, en pr�sence du secr�taire g�n�ral de la da�ra, du nouveau pr�sident de l�APC de Ben Azzouz et des services techniques communaux. Ils ont expos� la situation de leur village. A commencer par les routes. Le chemin communal reliant les 250 habitations de la SAS aux 40 logements sociaux pr�sente plusieurs d�faillances. Selon les habitants, les 800 m�tres lin�aires pr�vus ne sont pas encore termin�s en d�pit des multiples entreprises de r�alisation auxquelles ont �t� confi�s les travaux de r�alisation. Les caniveaux et les chauss�es, pourtant inclus dans la convention initiale, n�ont pas �t� r�alis�s. D�tail qui a �veill� les soup�ons. On susurre qu�une enqu�te sera diligent�e pour faire toute la lumi�re sur ce sujet. La fameuse route de A�n Nechma, reliant les CW 6 et 12, la carri�re, la conserverie Izdihar et l�ex-ORAVI, est toujours en attente de r�habilitation. Depuis 1982, aucune action digne de ce nom n�a �t� lanc�e, et ce, bien que l�ancienne APC ait inject� 2 millions de dinars ; la DTP a r�serv� pour la m�me op�ration 14 millions de DA. Pourtant, le tron�on peut ais�ment contribuer � d�velopper la r�gion, il allie fra�cheur marine et densit� foresti�re des cha�nes montagneuses qui le surplombent. Actuellement, les habitants ne r�coltent que poussi�re et vrombissement des camions de gros tonnage acheminant le gravier vers les entreprises de r�alisation, telles la japonaise Cojaal et les alg�riennes Sotramest, H�Djar Essoud et autres. A la polyclinique de Ben Azzouz, ancienne PMI r�habilit�e par la direction de la sant� et de la population, pour un montant de 13 millions de DA, aux dires des habitants, aucun m�decin n�assure la permanence, seul un infirmier y est pr�sent. Outre la protection de la zone contre les inondations, la r�gion sera approvisionn�e, selon les promesses du chef de da�ra, en �nergie �lectrique et b�n�ficiera de 55 logements ruraux. En attendant mieux.