Une enqu�te r�alis�e aupr�s des jeunes universitaires relative � l�acc�s � l�information sur les IST/sida et � la promotion du d�pistage volontaire r�v�le d�importantes lacunes sur le sujet et la pr�dominance d�id�es re�ues. Initiateur du projet en collaboration avec l�Onusida Othmane Bourouba, pr�sident de l�association AIDS Alg�rie explique, par ailleurs, que le mode d�intervention aupr�s des jeunes a d� �tre r�adapt� en vue de transmettre les messages de pr�vention contre le sida. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Partant de l�id�e que l�information est le principal outil de pr�vention, l�association AIDS a cibl� dans son �tude le milieu des jeunes universitaires. Le projet a concern� pr�s de 5 000 jeunes, de 19 � 24 ans et a cibl� l�acc�s � l�information sur les infections sexuellement transmissibles et le sida. Il s�agissait aussi pour les initiateurs du projet d�inciter � la promotion du d�pistage volontaire anonyme et gratuit ainsi que la r�duction de la transmission et la promotion de la distribution de pr�servatifs. Selon les intervenants de la rencontre, organis�e hier � l�Institut national de la sant� publique (INSP), l��volution de l�infection en Alg�rie touche particuli�rement les jeunes filles et les jeunes hommes. Les sites cibl�s sont l�Universit� des sciences et des technologies de Bab-Ezzouar (USTHB) ainsi que l�Ecole des hautes �tudes du commerce de Ben-Aknoun (EHEC). L�association, selon son pr�sident, a aussi pr�vu la distribution de 30 000 pr�servatifs. Cela en plus de 10 000 supports d�information et un CD. Par ailleurs, les r�sultats de l�enqu�te r�v�lent, notamment, qu�il est urgent de mettre l�accent sur la f�minisation de l�infection, d�appuyer davantage l�effort sur le d�pistage comme moyen de pr�vention, de conseiller le pr�servatif et d�insister sur la non-stigmatisation. Il ressort aussi de l�enqu�te qu�en d�pit des connaissances des jeunes, les comportements � risques sont �lev�s. Du fait que 11 % des �tudiants qui ont des rapports sexuels avant l��ge de 15 ans, plus de la moiti� des hommes homosexuels (56,5 %), 71,8 % de consommateurs des drogues injectables et une moiti� des jeunes ayant eu plus d�un partenaire au cours des douze derniers mois, d�clarent ne pas se prot�ger lors de la pratique des rapports sexuels. Les sp�cialistes sont donc arriv�s � la conclusion qu�il est imp�ratif de d�velopper une strat�gie d�intervention pluridisciplinaire regroupant des m�decins, psychologues, �ducateurs, formateurs et sociologues. Ces recommandations, selon le pr�sident de l�association AIDS, doivent aussi �tre suivies par des �valuations r�guli�res avec la multiplication des enqu�tes comportementales et en les �largissant � plusieurs groupes de populations. Selon M. Bourouba, les r�seaux sociaux comme Twitter et Facebook ont aussi �t� utilis�s pour �largir le champ d�intervention concernant les op�rations de pr�vention.