L�assembl�e g�n�rale ordinaire que tiendra la F�d�ration alg�rienne de football, le 26 mars prochain � Annaba, � la veille du match Alg�rie- Maroc (3e journ�e des �liminatoires de la CAN-2012), devrait d�blayer le terrain pour la succession � Mohamed Raouraoua. Elu au comit� ex�cutif de la Fifa mercredi dernier � Khartoum, le pr�sident de la FAF a mis fin au suspense entourant son avenir � la t�te de l�instance f�d�rale. Il ira jusqu�au bout de son mandat, soit en mars 2012. Cependant, le suspense entoure le nom de celui qui assumera la lourde succession. Une transition qui ne se fera pas sans Raouraoua. Ce dernier a, selon nos sources, d�j� song� au personnel qui poursuivra l��uvre. D�abord, sur le plan structurel. A la fin de cette r�p�tition g�n�rale, avant l�entame de l�an 1 du professionnalisme en Alg�rie, l�on saura beaucoup plus sur la nouvelle pyramide du football national. Le volet organique pr�voit la mise en place de deux nouvelles ligues : la ligue du football professionnel et celle du football amateur. La premi�re dont la mission est exceptionnellement confi�e cette saison � la d�funte LNF (Ligue nationale de football) de Mohamed M�cherara, devra faire face � �une �pre r�sistance� de la part des clubs qui formeront les ligues 1 et 2. Selon les textes conventionnels, la Ligue de football professionnel (LFP) devrait �tre pr�sid�e par un dirigeant exer�ant au sein des clubs formant les deux paliers du football professionnel. La LFP �tant l��manation de ces clubs, il se pourrait, toutefois, que cette �r�gle universelle� soit respect�e en Alg�rie. L�on murmure, en effet, l�intention de l�actuel pr�sident de la FAF, Mohamed Raouraoua, de d�signer son ami et bras droit, Mohamed M�cherara, � la t�te de cette structure. Du moins pour une p�riode transitoire, selon notre source qui �voque la sp�cificit� du football alg�rien o� �il est difficile de trouver quelqu�un parmi les responsables des clubs qui pourrait faire le n�cessaire consensus parmi les principaux partenaires�. Ce sc�nario, (la d�signation de M. M�cherara, Ndlr), devrait aboutir � court terme � l��mergence d�un vrai pr�sident de la LFP. M�cherara devant, lui, avoir la double casquette de pr�sident provisoire (transitoire devrait-on �crire) de la LFP et de la� FAF. M�cherara, la transition en douceur� Ceux qui connaissent les rouages du football national trouvent cette hypoth�se tr�s probable, tr�s probante. Mohamed Raouraoua, qui avait mis� sur Abdelhamid Haddadj au lendemain de son d�part en janvier 2006 pour s�occuper de ses nouvelles missions au sein de la CAF, de l�Union arabe (Uafa) et de la Fifa (Task-Force et des affaires politiques au niveau de la commission strat�gique, entre autres) devrait proposer son ami et bras droit M�cherara, aux membres de l�AG pour assumer la charge de pr�sident de la FAF. L�actuel pr�sident de la LNF et non moins vice-pr�sident de la FAF est, selon toute vraisemblance, la �solution interm�diaire ad�quate �. Aucune personnalit�, en tout cas pas Abdelhamid Haddadj, qui avait essuy� l�hostilit� des clubs et du public alg�rien lors de son passage � la t�te de la FAF (janvier 2006- f�vrier 2009) n�a l��toffe pour pr�sider une instance � laquelle M. Raouraoua a donn� une nouvelle dimension. Sous sa pr�sidence, la FAF est devenue l�une des plus riches, sinon la plus riche, f�d�ration du continent africain. Ceci gr�ce � une approche tr�s pouss�e de ce responsable rompu � la gestion des ressources humaines et des affaires. Les informations distill�es ces derniers temps donnant le pr�sident d�missionnaire de l�ESS, Abdelhakim Serrar, comme potentiel successeur � Mohamed Raouraoua � la pr�sidence de la FAF, n�ont aucune chance de se concr�tiser. Contrairement � l�actuel patron de la FAF, Serrar r�siste mal � la pression publique. Mieux, la r�sistance de certains clubs qui aspirent au leadership sportif, � travers une mainmise sur la gestion de la f�d�ration, n�est pas � �carter. Et si Ali Malek revenait ? La question est d�actualit� : Ali Malek, ancien pr�sident de la Ligue nationale de football, semble pr�t pour faire son come-back dans les structures dirigeantes du football. D�chu de son poste, quelques semaines apr�s le retour aux affaires de la FAF de Mohamed Raouraoua, Ali Malek n�a toujours pas dig�r� son limogeage d�guis� de la Ligue nationale au profit de Mohamed M�cherara. Ce dernier, qui entend �tre propuls� � la pr�sidence de la FAF, pourrait �subir� la concurrence de M. Malek dont l�estime parmi les clubs de football est intacte. La jeunesse de ce cadre d�une banque s�ajoute � sa capacit� de rassembler, contrairement � M�cherara, le plus grand nombre de suffrages en sa faveur lors de l�AG �lective de la FAF en 2012. Cette dualit� pourrait �clipser les autres axes du processus �lectoral qui touchera les ligues inter- r�gions et du football amateur. Celles-ci devront conna�tre aussi du nouveau. Si Mohamed Boukaroum est appel� � pr�sider la Ligue de football amateur sous sa nouvelle configuration (gestion des trois groupes r�gionaux et du football f�minin notamment), son successeur � la t�te de la LIRF devrait sortir du �panier� des actuels responsables des 9 ligues r�gionales ou bien des postulants parmi les pr�sidents de ligue de wilaya. Ce qui ne devrait, de l�avis de nos interlocuteurs, point emp�cher l�intronisation du Dr Khalil Hamoum, le boss de la ligue d�Alger, autrefois promis � pr�sider la Ligue nationale de football. L�AGO de la FAF, le 26 mars � Annaba, pourrait constituer, selon nos sources, une date charni�re dans ce d�bat. C�est durant ce conclave pas tout � fait ordinaire que l�apr�s-Raouraoua se d�cidera.