Selon le professeur Rayane et alors que l�objectif pour l�ann�e �coul�e �tait de r�aliser 200 greffes, seulement 100 ont �t� effectu�es en 2010. Il a, ainsi, appel� � l�urgence de la relance des dons et notamment du pr�l�vement sur cadavre. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re a appel� hier, lors du lancement de la centi�me greffe r�nale � l�hopital B�ni- Messous, � l��laboration d�un plan de campagne de sensibilisation et de m�diatisation du don d�organes. Ce sont, en effet, pr�s de 6 000 personnes malades qui attendent de recevoir un rein. Le professeur Rayane expliquera, par ailleurs, que toutes les greffes ont �t� effectu�es gr�ce au don de personnes vivantes et un seul pr�l�vement a �t� r�alis� l�ann�e pass�e � partir d�une personne d�c�d�e. Le professeur pr�cisera, cependant, que 10% des personnes qui d�c�dent ne peuvent �tre pr�lev�es. �Dans d�autres pays, les pr�l�vements peuvent aussi se faire avec un c�ur non battant. En Alg�rie, nous devons encore faire le pr�l�vement sur un c�ur battant �, a expliqu� le professeur Rayane. Il dira aussi que le don d�organes est un probl�me de soci�t� et lancera un appel de sensibilisation en vue de multiplier les dons. Le professeur Rayane a, par ailleurs, annonc� que l�Institut national du rein sera op�rationnel d�s le mois de juin prochain. Au niveau national, ce sont dix centres qui r�alisent les greffes r�nales. Concernant les �checs des greffes, elles sont estim�es selon le professeur Rayane � 10 %, ce qui, selon lui, est une moyenne raisonnable. Ainsi, l�on note selon le sp�cialiste, 85 % � 90% de survie des greffons lors de la premi�re ann�e qui suit la transplantation. Le ministre de la Sant� a aussi pr�cis� qu�il y a 13 500 dialys�s en Alg�rie et entre 4 000 � 4 500 nouveaux cas d�insuffisants r�naux chaque ann�e. La greffe a d�clar� le ministre, permettra aux malades dialys�s durant de longues ann�es d�acc�der � une meilleure qualit� de vie. Concernant le pr�l�vement sur cadavre, le ministre soulignera le fait que la loi ne s�y oppose pas mais qu�il s�agit de sensibiliser � grande �chelle en vue de permettre un maximum de dons pour sauver des vies. Il �voquera aussi un programme sp�cial sant� dans le Sud et les Hauts-Plateaux. Ce dernier, selon le ministre, incluera un large programme de formation qui sera effectu� dans ces r�gions isol�es en direction du corps m�dical. Ce sont notamment des professeurs du nord du pays qui prendront en charge ce programme de perfectionnement. �Ces �coles de m�decine permettront la stabilit� de ces r�gions et de r�pondre aux besoins de populations locales�, a d�clar� le ministre. F.-Z. B. P�NURIE D�ANESTH�SIANTS Djamel Ould-Abb�s ouvre une enqu�te Le ministre de la Sant� a annonc�, hier, en marge du lancement de la centi�me greffe r�nale au CHU B�ni-Messous, qu�une enqu�te a �t� ouverte concernant la p�nurie d�anesth�siants au niveau des h�pitaux. Selon Djamel Ould-Abb�s, le produit est disponible et a �t� dispatch� par la Pharmacie centrale des h�pitaux, suivant un programme avanc� par les services hospitaliers. Toutefois, a expliqu� le ministre, une partie du stock a �t� utilis�e et le reste a ni plus ni moins disparu. Il accusera des responsables d�avoir sciemment provoqu� la crise et la p�nurie qui a paralys� les blocs op�ratoires d�un nombre important de services. Le ministre a aussi �t� abord�, hier, par des chirugiens dentistes lors de sa visite qui ont tenu � exprimer leur ras-le-bol devant la pr�carit� v�cue au quotidien dans l�exercice de leurs fonctions. Il demandera aux protestataires de se pr�senter au minist�re avec une plate-forme de revendications.