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«Il est nécessaire de relancer le registre national des insuffisants rénaux»
Le professeur Rayane, chef du projet «Institut du rein de Blida» :
Publié dans La Tribune le 19 - 12 - 2010


Photo : Riad
Par Amel Bouakba
On l'attendait depuis des années, il devrait être enfin fonctionnel en mai prochain. Il s'agit de l'Institut national du rein de Blida. C'est du moins ce qu'a annoncé dernièrement le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, à l'ouverture du 18ème congrès national de néphrologie. Pour le chef du projet, le professeur Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT), le lancement tant attendu de ce centre de transplantion rénale est vital pour les insuffisants rénaux chroniques au stade terminal. Rencontré en marge du congrès, le professeur Rayane explique que l'objectif de cette rencontre scientifique qui a réuni quelque 350 néphrologues algériens et étrangers se penche sur deux questions d'actualité : la transplantation rénale et l'amélioration de la dialyse. Selon ce spécialiste, une fois fonctionnel, l'Institut du rein permettra de soulager de nombreux malades désemparés. «Actuellement l'insuffisance rénale chronique (IRC) touche environ 13 000 malades, dont 3500 à 4500 sont en stade terminal et nécessitent une greffe», indique-t-il. Ainsi, ajoute-t-il, «6000 patients en stade terminal sont sur la liste d'attente pour une éventuelle greffe rénale». Notre interlocuteur plaide pour la promotion de la greffe rénale car au stade terminal de la maladie, la transplantation est le seul traitement qui permet aux malades de retrouver une vie quasi normale. S'agissant du nombre de greffes de rein réalisées chaque année, il dira qu'elles sont estimées à 100 alors que la demande est de 500, soit un déficit de 400. Parallèlement à l'Institut du rein, l'Algérie sera dotée l'année prochaine de l'Agence nationale des greffes d'organes qui va gérer et coordonner les greffes et promouvoir le don d'organes. L'Institut du rein, qui, rappelle-t-il est un projet du président Bouteflika devrait être opérationnel en mai prochain. «Nous sommes à 90% du taux d'avancement du projet, nous sommes à la phase de l'équipement de l'Institut», explique le président de la SANDT qui met en exergue les missions de ce projet qui lui tient tellement à coeur. «D'une capacité de 200 lits, cet Institut permettra d'intensifier les greffes rénales à partir de donneurs vivants mais aussi et surtout de donneurs cadavériques (mort encéphalique) mais il se chargera également de transplantion d'autres organes (foie, pancréas …). Il aura, entre autres missions, celle de la formation à la chirurgie de greffe. Le volet de la recherche figure également parmi les tâches importantes de cet Institut», indique le professeur Rayane. Ce spécialiste revient sur le drame des malades dialysés et sur la prise en charge parfois défaillante dans les centres de dialyse privés. Aujourd'hui, il existe quelque 260 centres d'hémodialyse dont près de 108 sont privés. Mais la qualité de la prise en charge des malades dans ces structures est souvent décriée. D'où, les appels incessants pour promouvoir le don d'organes dans notre pays. La bataille pour faire avancer la greffe à partir de donneurs cadavériques est lancée depuis longtemps. La législation existe, de même qu'une fatwa qui autorise et encourage le don d'organes à partir de personnes décédées. Un véritable travail de sensibilisation s'impose toutefois pour faire changer les mentalités, ce que la SANDT tente de faire depuis des années. Autre appel urgent du professeur Rayane, celui de l'élaboration du registre national des insuffisants rénaux. «Un projet qui, bien qu'annoncé depuis des années, n'a pas encore démarré», déplore notre interlocuteur. Or, ce registre qui permettrait de recenser chaque année les nouveaux cas, de faire un état des lieux et d'identifier les besoins est obligatoire pour le bon fonctionnement de l'Institut du rein. Enfin, la prévention demeure une des recommandations phares du professeur Rayane. Bien souvent, les maladies des reins sont identifiées trop tardivement. Notre interlocuteur met à ce propos l'accent sur «l'absence de politique de prévention, considérée comme un déficit du système de santé». Il appelle à la relance du programme national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale chronique pour lutter contre l'augmentation de l'incidence de cette maladie. Une prévention qui doit également passer par une bonne prise en charge de toutes les pathologies qui la favorisent, dont les maladies cardio-vasculaires et le diabète.


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