La r�union de n�gociations entre une d�l�gation de la Centrale syndicale, conduite par son secr�taire national charg� des questions �conomiques et sociales, Achour Telli, et la direction g�n�rale de la SNTF se poursuit toujours. Ceci alors que les cheminots campent sur leurs positions et rejettent toute forme de reprise du travail, �tant que leurs revendications ne sont pas prises en consid�ration�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -La r�union � laquelle ont pris part des d�l�gu�s syndicaux de la F�d�ration nationale des travailleurs des chemins de fer a d�but� � 14 h et risque de se poursuivre tard dans la soir�e. Et rien ne plaide pour un d�nouement �imm�diat de la crise�. Une crise qui a provoqu� une paralysie totale de toutes les activit�s ferroviaires durant la journ�e d�hier, 6 mars. Selon nos sources, la gr�ve enclench�e par les syndicalistes de base, soutenue par la quasi-totalit� des travailleurs du rail est celle de la derni�re chance pour faire valoir leurs droits l�gitimes�. Samedi, une r�union a regroup� au si�ge de la direction g�n�rale de la SNTF des responsables de l�entreprise et des repr�sentants des travailleurs. Or, les positions des uns et des autres n�ont permis aucun compromis. Chose qui a amen� les repr�sentants des travailleurs � maintenir le mot d�ordre de la gr�ve. Les syndicalistes d�noncent notamment le syst�me d�attribution des �chelons, qualifi� de �d�faillant� et les �flagrantes in�galit�s salariales entre les travailleurs �. L�attribution des �chelons, la grille des salaires n�goci�e en mai 2010, suivie d�une mauvaise application, selon les syndicalistes, constituent �galement la pomme de discorde. �Ces d�faillances ont eu des cons�quences n�gatives sur la carri�re des cheminots, entre autres deux ans pour passer d�un �chelon � un autre.� La direction g�n�rale de la SNTF a �t� destinataire d�une plate-forme de revendications, dont l�augmentation des primes de panier et de d�placement pour le personnel roulant, les indemnit�s du r�gime particulier (IDRP), les indemnit�s de l�exp�rience professionnelle (IEP) ainsi que la r�vision et le d�roulement de carri�re. Du c�t� de l�employeur, on indique que �la balle est dans le camp des syndicalistes �. Noureddine Dakhli, directeur des ressources humaines, dira � cet effet :�Nous avons tent� de raisonner les cheminots pour ne pas priver les citoyens de ce moyen de transport tr�s pris�, notamment par les habitants des banlieues alg�roises et ceux des autres wilayas du pays, en vain.� Pour ce m�me responsable, �le probl�me est d�ordre organisationnel �. �Nous avons propos� une solution alternative qui sera mise en application graduellement et qui touchera d�ici peu l�ensemble des cheminots, mais les syndicalistes campent sur leurs positions�, a-t-il indiqu�.