Il semble que les responsables locaux sont de plus en plus d�bord�s par les protestations � r�p�tition des citoyens. Les habitants de la commune d�A�n El-Assel ont proc�d� � la fermeture de la RN44 � la circulation automobile en usant de blocs de pierres et autres objets h�t�roclites au niveau de l�endroit appel�e commun�ment El-Baffa, durant toute la matin�e d�hier, et ce, en signe de protestation contre la liste des 400 b�n�ficiaires de l�aide � l�habitat rural. Interrog�s, les protestataires ont affirm� que, selon les �chos parvenus du si�ge de la commune, �le maire a confectionn� une liste suivant des crit�res subjectifs, bas�s sur le client�lisme, les liens familiaux et autres calculs terre � terre�. �Cette action n�est que partie remise. Nous reviendrons � la charge � chaque fois jusqu�� la prise en compte de notre principale revendication, � savoir revoir de fond en comble la liste des b�n�ficiaires �, ont-ils ajout�. Pour le maire, �ce mouvement de protestation n�a pas lieu d��tre. La liste n�est pas encore affich�e et un grand nombre de protestataires sont, en fait, des b�n�ficiaires de l�habitat rural�. Par ailleurs, les habitants du village d�A�n- Khiar, relevant de la commune d�El Tarf et comptant plus de 5 000 �mes, ont coup� la route, un chemin de wilaya, � la circulation durant toute la journ�e d�hier, pour r�clamer l��clairage public, le gaz naturel, le bitumage des routes dans les cit�s et enfin que soient lanc�s des projets d�am�lioration urbaine. Au m�me moment, les repr�sentants du bureau de wilaya de l�UPEF (Union nationale des professeurs de l��ducation et de la formation) ont organis� un sit-in devant le si�ge de la wilaya, sous le slogan �Pour la dignit� de l��ducateur �, pour demander aux autorit�s locales la prise en charge de leur plate-forme de revendications qui contient seize points. Restent que les habitants de la wilaya veulent maintenant du concret, et semblent refuser les promesses ressass�es � chaque fois et sans lendemain. De fait, et face � ce d�luge de revendications et de dol�ances, les autorit�s locales sont prises de cours. Ainsi, il devient de plus en plus �vident qu�elles sont incapables de r�agir et d�absorber la col�re exponentielle de la population.