Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique affirme que de nouvelles protestations seront pr�vues si le gouvernement ne prend pas en charge �dans un d�lai d�une semaine� les revendications des fonctionnaires. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Hier, quelque 84% des employ�s de la Fonction publique se sont mis en gr�ve, selon le Snapap. Le mouvement est qualifi� de �r�ussi�, malgr� �les pressions et les menaces� de l�administration qui ont �t� constat�es dans certaines wilayas (Djelfa, Mascara, T�bessa et Tizi-Ouzou). �Nous en sommes satisfaits, car la gr�ve a �t� largement suivie�, a d�clar� le pr�sident du syndicat, Belgacem Felfoul, pr�cisant que le secteur des collectivit�s locales (communes et wilayas) a �t� le plus touch� puisqu�il a enregistr� 80% de taux de participation. �Par ce d�brayage, nous avertissons le gouvernement sur l�urgence de la situation. Il doit prendre les d�cisions n�cessaires et r�pondre aux pr�occupation des travailleurs de la Fonction publique afin d�am�liorer leur niveau de vie et leur situation socioprofessionnelle �, a-t-il estim�. D�termin� � aller jusqu�au bout, le secr�tariat g�n�ral du Snapap a indiqu� que le gouvernement dispose d�une semaine pour r�pondre aux revendications soulev�es sinon la protesta reprendra pour une longue dur�e. �Cette gr�ve sera suivie d�autres�, indique le syndicat dans un communiqu� rendu public. Une plate-forme de 11 points de revendications a �t� soumise aux autorit�s de tutelle. La promulgation de l�ensemble des statuts particuliers et de leurs r�gimes indemnitaires, l�harmonisation des taux du r�gime indemnitaire concernant les corps communs (40% pour tous), l�int�gration de l�ensemble des contractuels et vacataires au niveau de la Fonction publique, l�installation du conseil sup�rieur de la Fonction publique, l�augmentation de la prime scolaire � 2 000 DA, des allocations familiales � 1 200 DA pour chaque enfant constituent, entre autres, les revendications des fonctionnaires. �Pour l�heure, les autorit�s ne nous ont pas contact�s. Il y a quelque temps, nous avons engag� des n�gociations en tant que f�d�ration avec les repr�sentants de diff�rents secteurs tels que les minist�res de l��ducation, du Travail, de l�Int�rieur� Certains points ont �t� r�solus et d�autres non. Nous souhaitons n�gocier avec le gouvernement ou ses repr�sentants pour r�gler d�finitivement certaines questions�, a soutenu Belgacem Felfoul.