La JS Kabylie a mal négocié sa rentrée sportive. Son premier match à domicile fut un ratage. Les capés du duo Rahmouni-Moussouni ont été accrochés à domicile par l'équipe de la JS Saoura, les supporteurs venus en masse ont été très déçus par le score et surtout par la prestation piètre de leurs favoris, qui ont dû courir derrière le score pour égaliser grâce à un penalty. Avec ou sans Hannachi, rien ne semble changé. Les milliers de supporteurs qui ont fait le déplacement au stade de 1er-Novembre ont bien compris que le mal est profond, tout est à refaire, mais le facteur temps n'est pas en faveur des Canaris. Pris pour cible, le staff technique a exprimé toute sa déception de ce faux-pas à domicile. «Un échec qui fait mal, on voulait bien entamer la saison avec une victoire, surtout en voyant le déplacement important de nos fans, mais hélas, l'absence d'un attaquant racé a influé négativement sur le rendement offensif de l'équipe. Je demeure confiant pour le reste de la compétition», a déclaré Rahmouni. Moussouni charge Hannachi De son côté, l'adjoint de Rahmouni na pas caché sa colère. Aux yeux de Moussouni, l'ex-président de la JSK Moh Chérif Hannachi est l'unique responsable de cet échec. «C'est lui qui a tout manigancé», dira l'ex-attaquant kabyle. «C'est clair, s'il y a une personne qui ne veut pas que la JSK gagne, c'est bel et bien Hannachi ; les supporteurs qui nous ont insultés ont été envoyés par lui. Leur objectif était de déstabiliser le groupe et nous perturber dans la gestion du match», dénonce Moussouni avant d'ajouter : «Il n'a pas cessé de nous mettre les bâtons dans les roues durant toute la semaine qui a précédé ce match.» Moussouni a tenu à assurer les supporteurs que leur équipe sera plus performante dans les journées à venir. «Les joueurs reprennent à peine la compétition, après une longue période de préparation. On doit leur laisser un peu de temps pour s'adapter. Je suis vraiment optimiste, nous serons meilleurs d'ici à quatre ou cinq rencontres», a-t-il conclu. Vers une guerre de clans Désormais, les choses sont claires, la JSK ne sera pas à l'abri d'une guerre intestine, les pro-Hannachi et ceux qui ont prononcé le retrait de confiance, deux camps distincts. L'affaire Redouani n'est qu'un début de cette lutte des clans. Quelques heures avant le coup d'envoi de la rencontre, la licence de Saâdi Redouani a tout simplement disparu, ce qui a mis les dirigeants en état d'alerte. Un acte de sabotage pur et simple qui a pour but de nuire au club. Un fait grave et inédit dans le club le plus titré du championnat local. Un fait prémédité, selon les dirigeants actuels, commis par les pro-Hannachi, selon Moussouni.