Et de trois ! La JS Kabylie enregistre son troisième faux-pas à domicile, lequel confirme le malaise au sein du club le plus titré d'Algérie. Les camarades de Boulaouidet ont été tout simplement incapables de prendre le dessus sur une formation batnéenne nouvellement promue en L1. Les centaines de supporters présents dans les gradins ont vu une équipe kabyle médiocre, incapable de construire une phase de jeu en attaque. Un ensemble qui développe un jeu médiocre, poussant les supporteurs à ne plus suivre ses sorties au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou vachement déserté ce samedi. Le fait saillant dans cette rencontre est intervenu en fin de match lorsque le président de la JSK annonçait à la presse son départ. Une annonce qui éclipsait la contreperformance des joueurs de Mouassa. Le syndrome de Pinocchio Partira, partira pas ? La question est dans toutes les discussions. Pour nombre d'observateurs, Moh Cherif Hannachi ne quittera pas les commandes du club de la cité des Genêts. Ils considèrent le chairman comme l'invétéré menteur. A la fin du match contre le CAB (1-1), le président de la JSK est passé à l'offensive pour dénoncer tout l'aréopage du football national. Il annoncera, certes, son énième départ de la tête du club mais ne convainc personne. «Je suis démissionnaire. Je ne peux plus poursuivre ma mission dans de telles conditions», a-t-il déclaré à chaud devant les journalistes habitués à de telles déclarations. Le président de la JSK évoquera le même motif à chaque démission. «Je n'ai jamais vu un arbitrage aussi scandaleux que celui-là», avant d'enchaîner : «Cet arbitre a été désigné pour nous casser. Il a tout fait pour qu'on ne gagne pas», tout en chargent l'instance de Mohamed Raouraoua d'être derrière les déboires de son club.» «Les responsables du football algérien sont derrière les malheurs du football. Ce n'est pas normal qu'aucun président de club ne fasse partie du bureau fédéral. Non seulement je suis démissionnaire de la JSK, mais c'est mon dernier match dans le football national», a-t-il précisé. Ces déclarations de Hannachi n'ont pas été prises au sérieux pour les supporteurs de la JS Kabylie, sachant que Hannachi voulait éviter de perdre la face suite à cette honteuse sortie des joueurs de la JSK face au CAB. Pour masquer son échec, Hannachi désigne un coupable. Cela permet au boss de la JSK de minimiser la gravité de ses actes de gestion durant l'intersaison où il avait promis une grande saison et, par conséquent, ne pas avoir à affronter les conséquences de ses gestes. Entre-temps, la JS Kabylie reste otage des querelles personnelles entre Hannachi et une opposition qui ne se manifeste qu'après chaque sortie ratée des Canaris.