Les Etats-Unis �ne peuvent pas d�clarer qu'Al-Qa�da a �t� vaincue strat�giquement �, malgr� l'�limination de son chef Oussama Ben Laden, a d�clar� hier le conseiller du pr�sident Barack Obama pour la s�curit� nationale, Tom Donilon. �Je pense qu'� ce stade, on ne peut pas d�clarer qu'Al-Qa�da a �t� vaincue strat�giquement �, a d�clar� M. Donilon, interrog� sur la cha�ne de t�l�vision NBC. Selon lui, le r�seau extr�miste �reste une menace pour les Etats- Unis, mais nous avons r�alis� une �tape importante vers son d�mant�lement� avec l'�limination de Ben Laden le 2 mai au Pakistan. �Nous nous attendons � ce que la menace reste l�. Et nous continuerons � travailler d'arrache- pied et � saisir toutes les occasions (de combattre Al-Qa�da) au moment o� cette organisation tente de survivre�, a ajout� le haut responsable am�ricain. M. Donilon a toutefois remarqu� que le num�ro deux d'Al-Qa�da, l'�gyptien Ayman Al- Zawahiri, �tait �loin d'�tre un chef� comme Oussama Ben Laden. Ayman Al-Zawahiri est d�sormais �le terroriste le plus recherch� du monde�, a observ� M. Donilon, interrog� par ailleurs sur la cha�ne CNN. Al-Qa�da, qui a reconnu officiellement le d�c�s d'Oussama Ben Laden, ne lui a pas encore d�sign� de successeur. L'organisation �va devoir traverser une phase de succession�, a remarqu� M. Donilon sur NBC, ajoutant que l'�limination de Ben Laden �tait �un vrai coup� port� au r�seau islamiste. A propos de la masse de documents retrouv�s dans la villa o� Oussama Ben Laden a �t� tu� par un commando am�ricain, M. Donilon a estim� que sa taille correspondait d'apr�s la CIA � celle d'une �petite biblioth�que d'universit�. �Il s'agit de la plus grande masse de repaire d'un terroriste�, a assur� le conseiller pr�sidentiel. �Si nous recueillons des informations sur un projet de menace ou sur une �menace imminente, nous agirons, c'est �vident�, a-t-il promis. Les autorit�s am�ricaines ont r�v�l� la semaine derni�re qu'Al-Qa�da projetait l'an dernier de commettre des attentats contre des trains aux Etats-Unis, en pr�vision du dixi�me anniversaire du 11 Septembre, dans quatre mois. M. Donilon a refus� de se prononcer sur une menace pr�cise mais assur� que les autorit�s prenaient �les mesures appropri�es� � la suite de ce type de menace.