Contrairement aux affirmations du minist�re de la Sant�, la liste des m�dicaments en rupture de stock en Alg�rie ne cesse de s�allonger. On estime le nombre de produits pharmaceutiques introuvables sur le march� � 200. �Cela fait plus de 4 mois que pas moins de 200 m�dicaments sont introuvables sur le march� national�, a indiqu� hier M. La�b Raouf, porte-parole du bureau de wilaya de Constantine du Syndicat national alg�rien des pharmaciens d�officine (Snapo), en marge de la 8e journ�e pharmaceutique de Constantine, organis�e au palais de la Culture Malek-Haddad. C�est pourquoi, pr�cise-t-il, �le bureau national du syndicat compte soumettre au ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, via l�Assembl�e populaire nationale (APN), une question pour lui demander des �claircissements sur le pourquoi de ces ruptures chroniques qui ne cessent de p�naliser, d�une part, les malades et, d�autre part, les professionnels de la sant� et les pharmaciens d�officine�. Parmi ces produits en rupture de stock, depuis plusieurs mois d�j�, il citera, � titre d�exemple, le cas de l�Aldomet, utilis� dans le traitement de l�hypertension chez la femme enceinte, ou encore celui de la Digoxine, un m�dicament prescrit dans le traitement de l�hypertension art�rielle chez les malades chroniques. �Comment peut-on concevoir quand on est atteint d�une maladie chronique telle que l�hypertension art�rielle ou le diab�te, de vivre sans son traitement durant huit mois. C�est inconcevable �, s�exclame-t-il. Analysant en profondeur ce ph�nom�ne, des ruptures chroniques en Alg�rie de certains produits pharmaceutiques, le docteur Mellah Nabil, directeur g�n�ral d�un laboratoire priv� et �galement secr�taire g�n�ral de l�UNOP n�y est pas all� avec le dos de la cuill�re pour mettre toute la responsabilit� sur l�actif des responsables en charge du secteur. �Les autorit�s ne jouent pas leur r�le qui est celui de r�glementer et de contr�ler le march� du m�dicament. La r�glementation en vigueur est obsol�te et d�pass�e. La r�glementation doit pr�munir le malade �, insiste-t-il. Aussi, il plaide pour une mise � niveau de la r�glementation afin de s�assurer un bon fonctionnement de toute la cha�ne. �Il est indispensable de mettre en place une r�glementation stable, visible et transparente permettant de d�terminer les responsabilit�s et les obligations de chaque intervenant. Et aussi, ajoute-t-il, de mettre en place des outils permettant d�anticiper des manques de disponibilit�.�