La nouvelle de l'intoxication de 50 �l�ves fit l'effet d'une bombe dans la paisible et enclav�e ville de Menaceur. Plus de 50 �l�ves de l'�cole primaire rurale Oulahc�ne ne se doutaient pas que les portions de fromage qu'on leur avait donn� � manger au repas de midi furent impropres � la consommation et allaient leur causer de violentes douleurs abdominales, des vomissements et des maux de t�te. La quasi-totalit� des �l�ves de cette �cole rurale a �t� prise en charge par les services de sant� de la ville. Heureusement, plus de peur que de mal, aucun drame, aucun cas grave. Selon nos sources, les portions du fromage consomm� sont fabriqu�es localement et proviennent d'une fromagerie priv�e. Pr�cisons que cette fromagerie fut � l'origine une laiterie qui alimentait toutes les contr�es de la wilaya de Tipasa. Apr�s le pr�l�vement d'�chantillons incrimin�s, c'est la direction du commerce de la wilaya qui intervint pour faire examiner le produit d�fectueux au niveau du laboratoire d'El- Harrach. La r�action des parents d'�l�ves ne s'est pas faite attendre. M. Ali M. est cat�gorique : �Il conviendrait d'attirer l'attention des �lus afin qu'une vigilance soit port�e sur les centaines de cantines scolaires du primaire existantes au niveau de la wilaya�. Tandis que Mme Malika D. C`est formelle : �Nos enfants dans leur majorit� consomment des repas froids � midi � l'�cole, compos�s soit d'un �uf dur, une pomme, soit de deux portions de fromage ou un pot de yaourt et un morceau de pain. S'agissant de produits sensibles destin�s � des enfants en bas �ge, il conviendrait de r�fl�chir � une centrale d'achat des produits alimentaires ou signer des conventions d'achats group�s aupr�s de fournisseurs agr��s. Les achats r�alis�s � l'initiative des cantines scolaires doivent �tre orient�s, surveill�s et contr�l�s s�v�rement particuli�rement pour les produits achet�s�, mart�le cette m�re de famille, enseignante de surcro�t. Larbi Houari Les commer�ants de Hadjout en col�re Ils �taient plus de 350 commer�ants, toutes activit�s confondues, � baisser rideau � proximit� de l'avenue principale de la ville de Hadjout, une da�ra de 80 000 habitants. A l'origine de ce m�contentement, l'ancienne gare routi�re, ferm�e il y a plus de deux ann�es pour am�nagement et r�novation. La quasi-totalit� des commerces au tour du march� central couvert furent d�localis�s � proximit� d'une gare routi�re de circonstance situ�e � l'extr�me ouest de la ville. Ce march� appel� �march� du 18 F�vrier� a �t� �rig� dans l�urgence en armature l�g�re, et laissant le soin aux acqu�reurs de proc�der aux finitions. Cependant, chacun trouve son compte, car la proximit� de la gare routi�re est une v�ritable aubaine. Cela n'est pas le cas pour les commerces situ�s � proximit� de l'ancienne gare routi�re, r�nov�e mais ferm�e. Selon M. Sid- Ahmed, le repr�sentant des commer�ants de la da�ra de Hadjout, �la non-r�ouverture de l'ancienne gare routi�re nous p�nalise et handicape les commerces situ�s � proximit� de l'ancien march� couvert et de la rue principale de la ville�. Cette fermeture des commerces et le m�contentement qui eut lieu entre 8h et 11h furent appr�ci�s diversement. L'arriv�e des services de s�curit� a permis aux contestataires d'argumenter et de dire tout haut leurs pr�occupations au chef de la police locale. �Nous �tions en col�re, car nous avions attendu vainement l�arriv�e du maire de hadjout. A 11h, nous avons d�cid� d'aller le voir � la mairie et lui exposer nos probl�mes. Apr�s discussions et tergiversations, il s'est engag� � r�gler notre probl�me dans la semaine qui suit, � condition que nous ouvrons nos commerces. Nous avons pris acte et nous nous sommes donn� rendez-vous les jours � venir.�