Le ph�nom�ne du travail des enfants existe en Alg�rie, mais �notre pays n�est pas concern� par les cas des pires formes de travail des enfants�. C�est le constat dress� par le minist�re du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale � l�occasion de la Journ�e mondiale de lutte contre le travail des enfants. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon le minist�re du Travail, �les derniers bilans pr�sent�s par les services de l�inspection du travail confirment, encore une fois, la v�racit� des r�sultats avanc�s durant les ann�es pr�c�dentes, � savoir que ce ph�nom�ne se pr�sente sous forme de proportions tr�s r�duites dans certaines activit�s �conomiques.� �Ces donn�es confirment que la situation en Alg�rie n�est nullement inqui�tante en la mati�re et que notre pays n�est pas concern� par les cas des pires formes du travail des enfants�, ajoute-t-on. Pour le secr�taire g�n�ral du d�partement du Travail, �le secteur de l��ducation nationale reste un partenaire important dans l�effort national visant � concr�tiser le bien�tre de l�enfant. Pour cela, l�Alg�rie consacre le caract�re obligatoire de l�enseignement de l��ge de six ans � seize ans, de m�me que la g�n�ralisation de ce concept au b�n�fice des enfants atteint le taux de 98%, selon les derni�res estimations�. �L�Alg�rie s�est engag�e dans l�unification des efforts au niveau national et favorise ainsi l��mergence d�un cadre ou une forme de coordination entre les diff�rents d�partements minist�riels, les partenaires sociaux et la soci�t� civile et poursuit la production d�actions de pr�vention dans ce domaine�. Selon une �tude sur le travail des enfants en Alg�rie, quelque 500 000 enfants, dont 200 000 scolaris�s, sont exploit�s dans diff�rentes activit�s. Selon le pr�sident de la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la sant� et le d�veloppement de la recherche), Mustapha Khiati, qui s�exprimait � l�occasion de la Journ�e mondiale des droits de l�homme, ces enfants scolaris�s travaillent en dehors des cours et durant les vacances. Selon le m�me responsable, ces enfants exercent g�n�ralement dans les professions lib�rales o� l�employeur �chappe aux imp�ts, faute de d�claration de la nature de l�activit� et du nombre d�employ�s. Khiati a, par ailleurs, rappel� les enqu�tes effectu�es sur le travail des enfants en Alg�rie men�es par l�inspection du travail aupr�s du minist�re du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, estimant qu�elles ne refl�tent pas l�ampleur du ph�nom�ne qui gagne du terrain et dont la lutte n�cessite une collaboration �troite avec les parties en charge de la protection de l�enfance.