Les consultations politiques qui viennent de s�achever pourraient mener le pays au meilleur comme au pire. C�est l�analyse faite par Louisa Hanoune qui r�unissait, hier, le bureau politique du Parti des travailleurs. A propos de la lev�e de l�interdiction du commerce de la friperie, la secr�taire g�n�rale du PT qualifie cette mesure de �scandaleuse�. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les consultations pour des r�formes politiques engag�es par le gouvernement le 21 mai dernier vont-elles aboutir � de vraies r�formes ? Selon la premi�re responsable du PT, �le pays est actuellement face � son destin, il peut r�ussir comme il peut �chouer � engager de vraies r�formes politiques, sociales et �conomiques�. Louisa Hanoune, qui r�unissait, hier, en session ordinaire, le bureau politique du parti, estime que les cl�s sont actuellement entre les mains du pr�sident de la R�publique, et c�est � lui de montrer la voie. Par ailleurs, la secr�taire g�n�rale du PT est scandalis�e par le retour, dans le cadre de l�amendement introduit par les d�put�s de l�APN � la loi de finances compl�mentaire pour 2011, du commerce de la friperie. �C�est une honte de voter un amendement � la faveur du retour de l�informel�, a-t-elle d�clar�. Cette mesure, dira Louisa Hanoune, est un danger pour le secteur du textile et la sant� des Alg�riens. La premi�re responsable du PT interpelle le S�nat pour ne pas laisser cette mesure passer. �Ne soyez pas des d�fenseurs des propri�taires de containers, faites barrage � cette mesure honteuse�, a propos� l�intervenante. Selon elle, l�Assembl�e populaire nationale n�a rien de populaire. �L�Assembl�e est infest�e par des lobbys et le monde des affaires�, dira Louisa Hanoune qui estime que l�immunit� parlementaire doit �tre lev�e. La SG du PT propose �galement de r�tablir les barri�res douani�res, autrement �toutes les mesures engag�es par le gouvernement seront sans r�sultat�. S�exprimant sur les diff�rents mouvements de protestation, Louisa Hanoune interpelle le gouvernement pour trouver une issue positive � la gr�ve des m�decins r�sidents et prendre en consid�ration les dol�ances des avocats.