Le ministre des Finances, Karim Djoudi, �tant absent, � l��lection du successeur de DSK � la t�te du FMI l�a retenu � l��tranger �, c�est le ministre d�l�gu� charg� des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, qui a r�pondu, hier, aux pr�occupations des membres du Conseil de la nation s�agissant des dispositions de la loi de finances compl�mentaire 2011 (LFC 2011). Ainsi, outre la question de l�inflation que pourrait g�n�rer un prix du baril fix� � 45 dollars en vertu de cette loi et les augmentations des salaires dont ont b�n�fici� plusieurs cat�gories de la Fonction publique, M. Khoudri s�est arr�t� sur l�amendement apport� par les d�put�s relatif � l�autorisation de l�importation de produits de la friperie. Un amendement qui a suscit� la d�sapprobation d�un nombre de s�nateurs lors de la pl�ni�re consacr�e lundi au sujet. �Nous sommes tributaires de la souverainet� des d�put�s. Et puis, ce n�est pas la fin du monde. Du moment, souligne-t-il, que la friperie traverse nos fronti�res terrestres malgr� l�interdiction qui remonte � la LFC 2009, il vaut mieux la l�galiser. Or, s�il y a des unit�s de traitement de ces produits qui ont une pr�sence l�gale et activent sous le regard vigilant des services des imp�ts, d�autres op�rateurs �chappent � tout contr�le. L�autorisation d�importer � travers les ports permet de mieux les contr�ler.� M. Khoudri a, par ailleurs, avanc� que �la subvention des produits de base ou de premi�re n�cessit� permettra de ma�triser l�inflation�, et que �le Fonds de r�gulation des recettes, fort de 4 800 milliards de dinars et aussi les r�serves de changes qui couvrent trois ann�es d�importation assurent les grands �quilibres financiers�. La LFC 2011 sera vot�e aujourd�hui. Selon les �chos recueillis ici et l�, elle devra �tre adopt�e sans probl�me.