Un citoyen d�A�t-Bouadda (Azazga), g�rant d�un �tablissement de vente de boissons alcoolis�es en gros, s�est derni�rement coup� le doigt avec un s�cateur pour protester contre l�administration locale (APC et da�ra) qui refuse, selon lui, d�ouvrir une enqu�te commodo et incommodo donnant droit � l�autorisation d�exploitation de l'activit� de vente de boissons alcoolis�es dans un local qu�il a lou� sur la RN71. Ce citoyen qui affirme avoir �puis� tous les moyens de recours pour se faire entendre, y compris une entrevue avec le m�diateur du wali, menace de recourir au m�me proc�d� pour se faire entendre. Au cas o� l�administration persiste dans son refus d�acc�der � sa demande, il jure de se couper un autre doigt et de l�envoyer au pr�sident de la R�publique ! Cet homme exhibe un certificat m�dical prouvant sa bonne sant� mentale afin, dit-il, de �rabattre le caquet � ceux qui me prennent pour un fou afin de se d�douaner des �ventuelles cons�quences de leurs abus�. Il affirme qu�au niveau de la wilaya ,il a re�u toutes les explications qui le confortent dans ses d�marches, ce qui le pousse � se demander pourquoi on s�ent�te � refuser � son fils �ce qui est accord� � d�autres�. Ses d�boires remonteraient � cinq ann�es, selon lui. D�tenteur d�un registre du commerce au titre d�une Sarl, l�APC lui a notifi� en janvier 2010 le rejet de sa demande par l�opposition d�un cog�rant conform�ment aux dispositions de l�article 14 du statut de ladite Sarl. Un an auparavant, le refus portait sur le lieu d�exercice de l�activit� ainsi que sur un probl�me de forme de la demande. Trois mois auparavant, le refus �tait bas� sur une note du wali portant suspension de traitement de dossiers au motif que l�int�ress� a d�pos� un dossier ayant fait l�objet d�un rejet suivi d�un arr�t� de fermeture, invalidant de ce fait le registre du commerce joint au dossier. Des motifs que rejette en bloc le plaignant qui brandit une circulaire du wali fixant les modalit�s et les conditions d�exploitation de cette activit� et une note de la direction du commerce relative aux conditions d�exercice de l�activit� de distribution de gros des boissons alcoolis�es ainsi que l�abrogation de la note 4988 du 8/12/2004. Cela avant de solliciter une demande d�exploitation au nom de son fils, laquelle passe par une enqu�te commodo et incommodo. Notre interlocuteur �voque sa qualit� de fils de chahida. Une farouche r�sistante que l�arm�e coloniale avait, selon lui, enlev�e durant la R�volution et dont on a retrouv� en 1969 les ossements au fond d�un puits. Le plaignant persiste dans son projet d'auto-mutilation progressive tant que l�administration en question �s�ent�te � me refuser un droit inali�nable�, clame-t-il.