Les agents du service de protection du patrimoine de la SNTF (Soci�t� nationale de transport ferroviaire) menacent d�une gr�ve illimit�e � partir du 24 juillet prochain. Ils revendiquent leur permanisation. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les agents du service de protection de patrimoine de la SNTF continuent � revendiquer leur permanisation au sein de l�entreprise. Ils estiment que le recours au d�brayage est le seul moyen de faire entendre leurs voix. �Apr�s deux mouvements de gr�ve, aucune de nos revendications n�a �t� satisfaite. D�sormais, nous sommes d�cid�s � entamer une gr�ve illimit�e et de ne reprendre le travail qu�une fois notre nomination d�cid�e�, affirment les repr�sentants de ces travailleurs. Face � une situation qui perdure depuis plusieurs ann�es, ils interpellent les autorit�s concern�es, notamment le minist�re des Transports et celui du Travail, ainsi que le Premier ministre. Les agents du service de protection de patrimoine de la SNTF d�noncent �galement les �agissements� de la direction des ressources humaines de la soci�t�. �Nous subissons au quotidien les provocations et les intimidations du DRH. Le comble est que notre directeur se montre impuissant devant nos probl�mes et nous renvoie toujours vers le DRH�, pr�cisent-ils. Rappelant la convention sign�e avec le DRH, le 8 mai dernier, portant sur sept revendications, notamment la permanisation des agents, le renouvellement des contrats, la r�mun�ration et les diff�rentes primes, ils affirment que seule la prime du panier a �t� accord�e. Pour eux, la direction n�a pas tenu ses promesses. �Nous nous sommes mis d�accord sur la permanisation graduelle de tous les agents quelque soit le nombre d�ann�es d�anciennet�. Deux mois plus tard, le DRH nous signifie dans une note de service que seuls les agents ayant plus de dix ans d�exp�rience auront droit � la nomination�, expliquentils avant d�ajouter : �Paradoxalement, les personnes qui ont �t� recrut�es dans le cadre de l�ANEM ont �t� permanis�es et incluses dans la convention collective.� Se disant �d�lest�s� de tous leurs droits, les agents du service de protection de patrimoine de la SNTF citent quelques cas. �En nous privant de nos droits, nous faisons l�exception dans la soci�t�. Nous faisons partie de l�un des services de la SNTF mais nous avons �t� exclus de la convention collective�, expliquent- ils encore. �Sommes-nous des Alg�riens ou non ? Si nous n�avons pas de droits dans notre pays, o� allons nous les acqu�rir ?� s�indignent- ils. M�me le syndicat des travailleurs de la SNTF, affili� � l�UGTA, �ne nous reconna�t pas comme des travailleurs de la SNTF. Il nous consid�re uniquement comme des contractuels �, ont-ils ajout�.