Sur les cinq personnes (deux de sexe masculin et trois de sexe f�minin) hospitalis�es mercredi au service infectieux de l�h�pital docteur Dorban de Annaba, soup�onn�es d�atteinte de fi�vre typho�de, deux cas seulement ont �t� confirm�s par les m�decins traitants, nous confirme le directeur de la sant� par int�rim de Annaba, M. Fouani. Ces cinq personnes, dont un enfant, habitent � la plaine ouest, la cit� Rym et le quartier de Sidi Salem. Les deux malades diagnostiqu�s sont mis en quarantaine au sein du m�me service, afin d��viter de contaminer d�autres personnes, sachant que cette maladie est contagieuse, nous dira M. Fouani, pour qui m�me s�il n�y a pas lieu de s�alarmer outre mesure, le fait d�avoir diagnostiquer rapidement ces cas constitue une bonne chose dans la mesure o� �a �veille tout le monde (population, corps m�dical, autorit�s�), afin de prendre, chacun en ce qui le concerne, les mesures qui s�imposent. Pour ce dernier, la source de contamination (eau souill�e, manque d�hygi�ne corporel notamment pour les mains, l�gumes mal lav�s�) �est en cours d�identification par nos services�. Chaque �t�, saison propice aux intoxications d�autres end�mies, des pathologies comme celle de la fi�vre typho�de sont enregistr�es aussi bien � Annaba que dans d�autres r�gions du pays. Ce n�est pas nouveau, nous affirment des sources m�dicales. D�autant plus qu�une ville comme Annaba, p�le touristique attirant pour ses plages, voit sa population doubler en cette p�riode de l�ann�e. Les estivants affluent de nombreuses r�gions du pays, donnant de l�animation et permettant aux commer�ants (h�teliers, restaurateurs, cafetiers et cr�miers entre autres) de doubler sinon plus leurs chiffres d�affaires. Mais, certains de ces commer�ants doivent faire un effort suppl�mentaire pour le respect des conditions d�hygi�ne, afin de permettre � leurs clients de passer des vacances sans risque.