Les r�currentes p�nuries de m�dicaments seraient �parfois provoqu�es�, estime le ministre de la Sant� et de la R�forme hospitali�re qui �refuse que les malades soient pris en otage�. Abordant le sujet �pineux du manque de m�dicaments, Djamel Ould Abb�s affirme que �le probl�me du m�dicament est un dossier lourd que nous sommes en train de traiter graduellement �. D�clarant que les p�nuries sont souvent �provoqu�es � et profitent � une certaine cat�gorie de gens, le ministre promet de r�gler le probl�me. R�pondant aux pr�occupations des associations de malades chroniques, le ministre n�a cess� de r�p�ter : �Je n�accepte pas qu�on prenne en otage le malade.� Selon lui, des op�rateurs importent de la mati�re premi�re et proc�dent au fa�onnage en Alg�rie, � Saidal notamment, sans qu�il y ait aucun investissement. �Je ne c�derai pas aux pressions ni au chantage�, clame le ministre qui estime que les p�nuries seraient li�es � des perturbations dans la distribution. �560 distributeurs ! C�est un chiffre surr�el�, estime le ministre, en comparant avec les pays voisins, prenant l�exemple de la Tunisie qui compterait, selon lui, 40 distributeurs. Djamel Ould Abb�s affirme que les rencontres avec l�Unop et le Snapo l�ont �clair� sur la r�alit� de la situation et les conditions de distribution. �Ils m�ont donn� des informations sur les ventes concomitantes�, dira le ministre. Une enqu�te est actuellement en cours pour mettre fin � l�anarchie qui caract�rise le secteur et faire respecter la r�glementation. Le ministre, qui a rappel� que la somme de 1 640 000 000 d�euros est destin�e au m�dicament, a d�clar� : �J�ai sign� les programmes d�importation, des sommes importantes ont �t� d�bloqu�es � cet effet.� Les importateurs, qui ne s�astreindront pas � ce programme seront p�nalis�s, selon ses propos. Enfin, interrog� sur les augmentations de salaire dont ont b�n�ficie les m�decins, le ministre affirme les avoir �doubl� par conviction �.