Devant l�ampleur du nombre de cas d�clar�s et/ou suspect�s de la pathologie de fi�vre typho�de (une trentaine jusqu�� hier lundi), une commission de sp�cialistes de la pr�vention sanitaire du minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re est depuis hier sur le terrain � Annaba. Elle vient renforcer l��quipe locale de praticiens biologistes et sp�cialistes dans la pr�vention qui s�est impliqu�e depuis l�apparition des premiers cas de cette maladie. Parall�lement, la cellule de crise pr�sid�e par la secr�taire g�n�rale de la wilaya et comprenant des repr�sentants de la sant�, de l�hydraulique, du bureau d�hygi�ne communal et de la Soci�t� de l�eau et de l�assainissement d�El Tarf et d�Annaba (Seata) tenait quotidiennement des r�unions d��valuation et pour prendre des mesures pour faire face � la situation. �Je confirme sur la base des multiples pr�l�vements et analyses effectu�s en laboratoires, que l�eau potable qui alimente la population des wilayas d�El Tarf et d�Annaba est propre � la consommation, qu�elle n�est d�aucun danger pour la sant� et que l�enqu�te actuellement en cours d�terminera avec pr�cision les facteurs � l�origine des cas de fi�vre typho�de�, a d�clar� le premier responsable de la Seata, Tabouchi Abelhalim. Selon des sources concordantes, les diff�rentes brigades de contr�le en charge du dossier �fi�vre typho�de� d�Annaba orientent leurs investigations bact�riologiques vers les vides sanitaires, les fruits et l�gumes arros�s � l�aide d�eaux us�es et autres facteurs de maladies � transmission hydrique (MTH). Ces cas de fi�vre typho�de pourraient avoir pour origine une cross-connexion, c'est-�-dire le m�lange d�une eau us�e avec une eau potable suite � un raccordement illicite. Toutes les op�rations de contr�le sur le terrain sont effectu�es sous la supervision de la secr�taire g�n�rale de la wilaya. Par ailleurs, tant au niveau de la Direction de la sant� qu�au service infectieux de l�h�pital Dr Dorban du Centre hospitalier universitaire d�Annaba, l�heure est � la mobilisation g�n�rale. De nombreux praticiens et autres effectifs du corps m�dical qui sont en cong� ont �t� invit�s � rejoindre leur poste de travail.