En gr�ve ouverte depuis samedi dernier, les 125 travailleurs de l'unit� de Constantine de la Messagerie express, relevant de l'Agence nationale d'�dition et de publication (Anep), sont d�termin�s � poursuivre leur mouvement jusqu�� satisfaction totale de leurs revendications. Hier encore, ils �taient des dizaines � se rassembler, sous un soleil de plomb, devant l�entr�e de la direction de l'entreprise, sise � Boussouf, pour r�clamer �une augmentation salariale de 21%, et ce, conform�ment � l'accord conclu entre le syndicat et l'administration lors de la derni�re tripartite�. Aussi, les gr�vistes r�cusent cat�goriquement �l'augmentation de 16 % avec effet r�troactif � partir de 2010 d�cid�e, unilat�ralement, selon leurs dires, par l'administration de l'entreprise sans m�me demander leur avis�. Les travailleurs, qui brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire �les ouvriers en gr�ve illimit�e� ne comptent pas renoncer et estiment que leur mouvement est �l�gitime�. Outre des revendications socioprofessionnelles, les contestataires r�clament �le paiement de la prime de rendement collectif (PRC) fix�e � 25 % avec effet r�troactif � compter de 2008�. Demande qui, d'ailleurs, a re�u une fin de non-recevoir de la part de la direction g�n�rale de l'Anep. Ce refus a �t� expliqu� par la direction, indiquent les gr�vistes, par le fait que l'accord convenu entre les deux parties pr�voyait que la PRC variera entre 5 et 25 %. Commentant les propos tenus par le directeur g�n�ral de la Messagerie express, M. Cherbiti, rapport�s par l'APS, hier, et repris par la presse locale, selon lesquels �les revendications exprim�es par les travailleurs ne sont pas l�gitimes� et que �le dialogue n'est gu�re plus facile avec certains travailleurs dont l'int�r�t personnel passe avant la sant� financi�re de l'entreprise�, les gr�vistes se sont dits �outr�s et scandalis�s par ces d�clarations�. �C'est honteux de nous accuser de vouloir ��saboter�� l'entreprise. Au lieu d'accuser � tort les travailleurs de vouloir nuire � la sant� financi�re de l'entreprise, il faut plut�t discuter de gestion. Tout ce que nous r�clamons, ce sont nos droits l�gitimes et rien d'autre�, ont expliqu�, hier, des travailleurs rencontr�s devant le portillon de l'unit� de Constantine. Aussi, toutes nos tentatives d'entrer en contact avec un membre de l'administration pour de plus amples informations � le directeur de l'unit� �tant souffrant � ont �chou�.